Bagdad, 20 juillet (Prensa Latina) Le premier ministre irakien, Mustafa al Kazemi, demandera le retrait des militaires nord-américains du pays arabe lors de sa prochaine visite à Washington, a-t-il avancé dans des déclarations diffusées aujourd’hui à la télévision.
Al Kazemi a assuré que la présence de forces étrangères de combat n’était pas nécessaire dans le pays arabe.
De même, il a exprimé son refus de permettre que des invasions ou des agressions soient préparées à partir du territoire irakien contre des nations voisines.
Le chef du gouvernement prévoit de se rendre à Washington et de rencontrer le président des États-Unis Joe Biden pour aborder le départ des soldats nord-américains.
Selon certaines sources, al Kazemi a abordé ces questions avec l’envoyé nord-américain sur place Brett McGurk.
Auparavant, le mouvement de résistance irakien d’Asa’ib Ahl al Haq avait critiqué Bagdad pour avoir autorisé des militaires étrangers à se rendre dans le pays sans l’autorisation du Parlement.
‘La présence de troupes nord-américaines en Irak est une violation flagrante de la Constitution’, a réaffirmé le porte-parole du mouvement de résistance, Mahmoud al-Rubai, dans des déclarations à l’agence de presse Tasnim.
À la différence des dirigeants précédents, le gouvernement actuel a admis que les soldats nord-américains ne sont ni des instructeurs ni des conseillers, mais des forces armées qui ont commis plusieurs crimes dans la nation arabe.
Parmi ces violations, il a mentionné l’assassinat, en janvier 2020, du général iranien Qassem Soleimani et du commandant adjoint des Forces de mobilisation populaire, Abu Mahdi al Mohandes.
À la suite de ces attentats, le Congrès irakien a adopté une loi demandant l’expulsion de toutes les forces étrangères et notamment nord-américaines.
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