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Le Mexique attend qu’Israël extrade une personne liée à un massacre et à de l’espionnage

Mexique, 22 juillet (Prensa Latina) Le président Andrés Manuel López Obrador a déclaré aujourd’hui qu’il espérait qu’Israël extrade Tomás Zerón, lié au crime des 43 étudiants d’Ayotzinapa et maintenant au cas d’espionnage Pegasus. 

L’ancien directeur de l’Agence d’enquête criminelle du gouvernement d’Enrique Peña Nieto (2012-2018) s’est enfui des États-Unis en Israël lorsque son nom est apparu comme tortionnaire dans un cas lié à la disparition des jeunes étudiants. Son cas s’est encore compliqué depuis la révélation de sa participation active à l’acquisition du softward Pegasus et sa relation avec les Israéliens.

Lors de sa conférence de presse matinale depuis le Palais National, le mandataire a confirmé qu’il n’y a toujours pas de réponse de l’exécutif de Tel-Aviv à la sollicitude mexicaine. J’espère que ce gouvernement agira dans le respect des droits de l’homme, car nous demandons l’extradition, entre autres, pour des faits de torture, a-t-il manifesté.

Il a déclaré que le quotidien The New York Times avait récemment publié un article dans lequel il indiqué, en attribuant l’information à une source de haut niveau qui ne peut être révélée, que le Gouvernement israélien ne renverrait pas Zeron ou qu’il retarderait sa réponse.

On sait, a déclaré le président, qu’ils le protègent en Israël et qu’ils ne veulent pas accepter les causes et le mécanisme pour qu’il soit extradé. Il y a une autre question de fond, a rappelé López Obrador, et c’est que le Mexique vote à l’ONU pour la paix et contre l’intervention de Tel Aviv en Palestine, et en représailles ils n’extraderont pas monsieur Zeron au Mexique.

Il a annoncé que le ministre des Affaires étrangères Marcello Ebrard enverra une note à ce sujet au gouvernement israélien, bien que l’ambassadeur de ce pays au Mexique ait déjà précisé que ce qui était paru dans The New York Times n’était pas une position officielle mais une déclaration d’un fonctionnaire qui ne voulait pas révéler son identité.

Hier, le chef de la cellule de renseignement financier du Mexique, Santiago Nieto, a donné tous les détails des contrats passés avec des Israéliens pour plus de 32 millions de dollars à des fins d’espionnage.

Il a déclaré que les actions illégales ont débuté sous le gouvernement de Felipe Calderón (2006-2012) avec l’achat à des prix exorbitants de matériel d’écoute téléphonique.

Ce système a été perfectionné sous le gouvernement de Peña Nieto avec l’acquisition du logiciel Pegasus, du groupe israélien NSO, et ce par le biais de contrats signés par Zerón. Raison pour laquelle le sens de la protection que lui accorde le gouvernement de Tel-Aviv est maintenant mieux compris, a-t-il manifesté.

peo/mgt/Lma

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