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López Obrador : l’heure est venue d’une décision sur le blocus imposé à Cuba

Par Luis Manuel Arce Isaac

Mexique, 26 juillet (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a insisté aujourd’hui sur le fait qu’il était temps de prendre une décision sur le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba. 

Lors de sa conférence de presse quotidienne, cette fois depuis la ville de Veracruz, le mandataire a déclaré que tout le monde connaît son approche, exprimée samedi dernier, selon laquelle une nouvelle relation entre tous les pays d’Amérique est nécessaire et qu’il faut en convaincre et en persuader les autorités des États-Unis.

Il a réitéré que la politique définie il y a 200 ans par les États-Unis ne fonctionne plus et n’est bonne pour personne, que les agressions, les invasions, les annexions et les blocus n’ont plus de sens et qu’il faut au contraire qu’il y ait une coopération pour le développement de tous les peuples.

« Maintenant qu’il y a une situation sanitaire difficile à Cuba, a-t-il déclaré, au lieu de bloquer (ce pays), nous devrions tous aider, car il n’est pas concevable que l’on veuille en ce moment punir un pays indépendant par un blocus ».

Il a ajouté que « presque tous les pays du monde sont opposés au blocus contre Cuba. C’est le moment de prendre une décision à ce sujet, et je saisis cette occasion pour dire que nous nous avons pris cette décision par solidarité face au blocus ».

Il a manifesté qu’ « il ne suffit pas de voter à l’ONU contre le blocus, et je saisis cette occasion pour lancer un appel à ce que le vote à l’ONU s’exprime dans les faits, qu’il se transforme en actions d’aide au peuple cubain ».

Il a confirmé que, depuis la ville héroïque de Veracruz, qui a tant de relations historiques avec Cuba, deux bateaux de la marine mexicaine vont partir à destination de l’île avec de l’oxygène, de la nourriture et des médicaments. « Et je pense que le président (nord-américain, Joe) Biden doit prendre une décision à ce sujet », a-t-il insisté.

Il a précisé qu’il s’agit d’un appel respectueux, et aucunement d’ingérence, mais qu’il faut séparer le politique de l’humanitaire.

La vie, a-t-il manifesté, est la chose la plus importante, le principal des droits de l’Homme. « Beaucoup de choses pourraient être faites, je n’en suggère qu’une avec tout le respect pour les deux nations : que l’on puisse permettre aux familles cubaines de s’unir et l’envoi de fonds par ceux qui travaillent aux États-Unis, tout comme nous nous recevons des soutiens de nos citoyens à l’étranger », a-t-il déclaré.

« Comment bloquer cela (les envois de fonds des États-Unis vers Cuba) si ce n’est même pas de l’argent du gouvernement des États-Unis. Et ainsi, beaucoup d’autres choses, mais une chose est fondamentale : le dialogue, le dialogue et davantage de dialogue ; comme disait Benito Juárez, rien par la force tout par la raison et le droit », a insité le président mexicain.

Samedi dernier, López Obrador a proposé devant des ministres des Affaires étrangères de toute l’Amérique latine et des Caraïbes de proclamer Cuba Patrimoine de l’humanité et d’octroyer à son peuple le Prix de la dignité pour sa résistance pendant 62 ans à la politique d’expansion des États-Unis.

De nombreux Mexicains et Cubains l’ont soutenu hier lors d’un grand rassemblement devant l’ambassade des États-Unis.

peo/mgt/Lma

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