Paris, 28 juillet (Prensa Latina) Plusieurs personnalités françaises ont exprimé aujourd’hui leur solidarité à l’égard de Cuba après un attentat hier à la bombe artisanale contre le siège de l’ambassade de la nation caribéenne dans cette capitale.
Dans la nuit du 26, deux individus ont lancé trois cocktails Molotov sur la mission cubaine, dont deux ont touché la façade et l’entrée du bâtiment. Le personnel cubain a éteint le feu.
Qualifiant l’incident d’incroyable et d’ignoble, le président du groupe France Insoumise à l’Assemblée nationale (parlement), le socialiste Jean-Luc Mélenchon, a déclaré qu’il était motivé par la haine meurtrière des États-Unis contre La Havane.
Dans un message sur son compte Twitter, Mélenchon a rappelé que l’incident s’était déroulé de nuit en plein Paris.
Le député et président du groupe d’amitié France-Cuba au sein de l’organe législatif, François Michel Lambert, a dit que l’attaque avait eu lieu alors que le personnel diplomatique et ses enfants se trouvaient à l’intérieur du bâtiment.
Au nom du groupe, a-t-il dit, “je dénonce cet acte et apporte tout notre soutien à nos amis”.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a qualifié l’attaque d’odieuse.
“Alors que le peuple cubain subit le blocus imposé par les Etats-Unis, la diplomatie est assaillie”, a manifesté Roussel.
“Nous dénonçons avec la plus grande fermeté l’ignoble attaque terroriste perpétrée contre l’ambassade de Cuba à Paris tôt ce matin », a affirmé le journaliste et politologue franco-espagnol Ignacio Ramonet.
Les auteurs ont jeté plusieurs cocktails Molotov sur la façade du bâtiment. Les auteurs intellectuels sont ceux qui lancent constamment des slogans irresponsables de violence et de haine contre les autorités cubaines et la révolution. Laissez vivre Cuba ! A bas le blocus ! Longue vie à Fidel ! », a ajouté Ramonet sur son site Facebook.
L’ambassadeur de Cuba en France, Elio Rodríguez, a souligné les nombreux messages de soutien et de solidarité reçus de représentants politiques, d’intellectuels, de syndicalistes, de sympathisants et de Cubains vivant en France.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi qu’une enquête judiciaire serait ouverte pour faire la lumière sur ces événements.
La veille, le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a qualifié l’action de terroriste et a souligné la politique d’incitation à la violence de la Maison Blanche.
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