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Cuba rejette la déclaration du haut représentant de l’Union européenne

La Havane, 29 juillet (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté aujourd’hui les déclarations du haut représentant de l’Union européenne (UE) pour la Politique étrangère, Josep Borrell, concernant les troubles qui ont eu lieu dans le pays le 11 juillet dernier. 

Dans un message publié sur son compte Twitter, le ministre cubain a rejeté le communiqué divulgué par le groupe, qui « oublie » de mentionner par son nom le blocus des États-Unis contre l’île.

‘Je rejette fermement la déclaration du Haut Représentant de l’UE qui n’ose pas citer nommément le blocus génocidaire des États-Unis qui viole la souveraineté européenne et lui impose ses lois et ses tribunaux. À propos de Cuba, il ment et il manipule, a-t-il manifesté.

Rodriguez a appelé le représentant du bloc à s’occuper de la répression policière brutale dans l’Union européenne.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le bloc des 27 a exprimé son soutien sans équivoque aux participants aux émeutes du 11 juillet, tout en réclamant la libération des détenus.

Le texte a considéré ‘un pas dans la bonne direction’ la levée des restrictions pour que les voyageurs puissent entrer des quantités illimitées de nourriture et de médicaments dans la nation caribéenne.

Dans le même temps, il a évoqué la nécessité de ‘réformes politiques et économiques et d’une croissance durable’ et a jugé utile d’ ‘assouplir les contraintes extérieures, y compris les envois de fonds et les voyages’.

Cependant, la déclaration passe sous silence les dénonciations de l’île qui lient le gouvernement de l’État de Floride et d’autres entités au financement et à la promotion de milliers de fausses informations et à la manipulations sur les réseaux pour obtenir une explosion sociale dans le pays.

Les autorités cubaines ont relié les émeutes à une croisade politico-communicationnelle impliquant des laboratoires médiatiques basés aux États-Unis, selon la dénonciation du propre ministre des Affaires étrangères.

De même, le Gouvernement de La Havane a reconnu l’impact du siège économique de Washington comme la principale cause de la crise actuelle dans le pays caribéen.

peo/car/ebr

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