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Le skateboard a réussi son test olympique

Par Gonzalo Crespo, envoyé spécial

Tokyo, 30 juil. (Prensa Latina) Sous les yeux des détracteurs, des fans et des pratiquants, le skateboard a fait ses débuts olympiques et les histoires qu’il a laissées derrière lui ont désormais des raisons convaincantes de minimiser les critiques entourant sa présence à Tokyo 2020. 

On dit que rêver ne coûte rien, et cette phrase est comme une planche sur un skateboard si l’on pense au street skateboard féminin, un événement qui a établi le plus jeune podium de l’histoire de ce type de compétition.

Les trois protagonistes n’ont que 42 ans, ce qui contraste avec les 46 ans de la « grand-mère » de la gymnastique artistique : l’Ouzbèke Oksana Chusovitina, qui a fait ses adieux sous la silhouette des anneaux entrelacés.

Les Japonaises Momiji Nishiya (13 ans, or) et Funa Nakayama (16 ans, bronze) ont rejoint la Brésilienne Rayssa Leal (13 ans, argent) sur la plate-forme des vainqueurs, comme s’il s’agissait d’une épreuve entre adolescents. Rien, la jeunesse, le trésor divin.

Bien qu’elle soit repartie les mains vides et avec son skateboard professionnel sous le bras gauche, l’Espagnole Andrea Benitez a connu une joie unique en entrant dans les livres comme la première concurrente olympique de la discipline au superbe Urban Sports Park d’Ariake.

Le Brésilien Kelvin Hoefler a également évoqué ses jours de gloire après avoir remporté un titre de vice-champion, alors que ses routines semblaient être oubliées et que l’audace dont il a toujours fait preuve était éclipsée par les nouvelles générations.

Le palmarès du sud-américain est digne de respect : des récompenses lors de ses quatre premières participations aux X Games (deux titres, une deuxième place et une troisième place), ainsi que de la puissance, de l’énergie, du sens du spectacle et des figures puissantes à la fin de chaque routine.

En Amérique latine, c’était le Péruvien Angelo Caro qui a apporté les sourires et les compliments. Il a terminé à la cinquième place, mais par moments, il a donné à sa nation, qui n’a pas remporté de médaille depuis Barcelone en 1992, de quoi rêver.

jcc/yas/jdg/gc

 

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