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Cuba et le défi de se tenir bloquée

La Havane, 6 août (Prensa Latina) L’impossibilité d’accéder à des plateformes technologiques dont les entreprises sont soumises aux lois étasuniennes est l’une des faces visibles du blocus sur Cuba, dans sa dimension appliquée au domaine des télécommunications. 

Plus de 60 programmes, sites et services informatiques sont restreints pour l’île ayant affronté ces derniers jours sur le Net  une intense campagne médiatique opérée par de robots au moyen d’algorithmes, dont le but est de déstabiliser le pays dans le pire scénario de la pandémie de Covid-19.

La liste comprend plus de 20 sites Web Goggle, en plus de Zoom, un outil de chat vidéo bien connu prenant de l’ampleur pendant la Covid-19, selon un article de Rosa Miriam Elizalde, lauréate du prix national du journalisme et docteur en sciences de la communication, rendu publique dans le journal mexicain La Jornada.

À l’inverse, les centres de pouvoir et les médias internationaux tentent d’imposer le récit selon lequel « le blocus n’existe pas », bien que les citoyens cubains reçoivent des avertissements tels que « Accès interdit – erreur 403 » lorsqu’ils essaient de naviguer sur Internet.

Il y a quelques semaines, un nouveau service a été ajouté à la liste des interdictions- Wetranfers-, utile pour le transfert de fichiers informatiques et utilisé par des professionnels de divers secteurs de la nation.

Sa société, basée à Amsterdam, explique Elizalde dans son article, a soudainement décidé de se conformer aux lois nord-américaines et de refuser l’accès aux Cubains.

L’expert affirme que les Cubains étaient la cible d’une augmentation des fake news ; de la prolifération de vidéos clairement manipulées ; de l’utilisation de cyber-attaques contre la presse et les sites web institutionnels ; de menaces à l’encontre de dirigeants, d’artistes et de personnalités publiques qui incitent à la haine et à la violence.

Dans ce contexte, il est frappant que les États-Unis aient décidé de fournir à Cuba une « nouvelle infrastructure Internet gratuite », élucide l’article de La Jornada.

Le texte indique également qu’un podcast entre des membres de la communauté du renseignement et de très hauts responsables de la Commission fédérale des communications des États-Unis révèle des pressions exercées sur l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour qu’elle « ferme les yeux » sur ces faits.

Il fait également référence à l’introduction de téléphones satellites utilisés pour l’espionnage et l’organisation d’incidents sur l’île, à l’utilisation de l’application Psiphon pour la connexion à Internet et à l’argent promis aux entreprises de télécommunications au mépris de la loi cubaine.

Pour autant, durant la seule période d’avril à décembre 2020, le blocus a causé à Cuba plus de 65 millions de dollars de dommages dans le seul domaine des télécommunications.

jcc/mem/ool/lrg

 
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