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D’anciens fonctionnaires argentins accusé de l’envoi d’armes en Bolivie

Buenos Aires, 5 août (Prensa Latina) L’ambassadeur argentin en Bolivie, Ariel Basteiro, a déclaré aujourd’hui que la moitié du cabinet de l’ancien président Mauricio Macri est impliqué dans l’envoi d’armes pour réprimer les manifestations à la suite du coup d’État contre Evo Morales. 

En dialogue avec la station AM750, Basteiro a évoqué les rencontres entre Macri, sa ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, et la direction de la gendarmerie quelques heures avant le départ du matériel de guerre envoyé au gouvernement de facto de Jeanine Añez.

Le diplomate a raconté que le 12 novembre 2019, avant le départ pour la Bolivie de l’Hercule C-130 qui a transféré à La Paz un groupe de gendarmes et un chargement d’armes et de munitions, Macri, son chef de cabinet (Marcos Peña) et sa ministre de la Sécurité, se sont réunis à la Casa Rosada (siège de l’exécutif) avec la direction de la gendarmerie et d’autres forces.

Il y a la moitié du Cabinet, les Forces Armées et de Sécurité impliqués dans ce trafic, a souligné Basteiro après avoir ajouté que des données et des informations concernant le vol qui a atterri le 13 novembre au petit matin à l’aéroport d’El Alto, en Bolivie, avec le matériel utilisé pour réprimer les manifestations sociales continueraient probablement à apparaître.

Une lettre, qui a été diffusée par l’exécutif bolivien, a révélé un scandale en mettant en évidence comment le gouvernement de Mauricio Macri a fourni du matériel pour réprimer les protestations s’opposant au gouvernement de facto d’Añez.

Des armes et autre type de matériel et munitions provenant d’Argentine ont également été retrouvés au sein d’installations de la Police bolivienne.

peo/ga/mai

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