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Cuba rejette les nouvelles sanctions des États-Unis contre des hauts fonctionnaires

La Havane, 20 août (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté aujourd’hui les récentes sanctions des États-Unis contre de hauts officiers des Forces armées révolutionnaires (FAR) et du Ministère de l’Intérieur (Minint). 

Selon le ministre, le gouvernement des États-Unis n’a aucune autorité morale pour appliquer ces sanctions annoncées la veille.

‘Refus persistant de la soif des États-Unis d’attaquer Cuba et les Cubains, et de renforcer le blocus économique’, a-t-il ajouté dans un message publié sur son compte Twitter.

Le Département du Trésor nord-américain a annoncé jeudi l’inscription sur sa liste de restrictions de Roberto Legrá, chef d’État-Major Général adjoint et chef de la Direction des opérations des FAR, d’Andrés Laureano González, chef de l’Armée centrale, et d’Abelardo Jiménez, directeur de la Direction des établissements pénitentiaires.

Les officiers cubains ont été inscrits sur la liste des dénommés Nationaux Spécialement Désignés (SDN, pour ses sigles en anglais), sous le couvert de la Loi Globale Magnitsky.

À titre de justification, le Département du Trésor a fait état de violations présumées des droits de l’Homme lors des ‘manifestations pacifiques’ du 11 juillet dernier sur l’île, bien que des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des actes de vandalisme et des attaques délibérées contre les agents de la force publique et les biens de l’État.

C’est la quatrième fois que l’administration de Joe Biden publie de telles dispositions à la suite des troubles dénoncés par le Gouvernement cubain comme faisant partie des plans visant à la déstabilisation interne de l’île.

Les autorités cubaines considèrent ces restrictions comme non pertinentes et sans importance du point de vue pratique, car elles impliqueraient le gel de supposés avoirs et l’interdiction de voyager aux États-Unis.

Cependant, La Havane reconnaît les implications politiques de ces actions, qui font partie de l’escalade agressive encouragée depuis Washington, avec notamment des pressions sur des pays tiers pour qu’ils se prononcent contre Cuba.

peo/mgt/ebr

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