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Apport des MPME au produit intérieur brut cubain

La Havane, 31 août (Prensa Latina) Cuba impliquera activement les micro, petites et moyennes entreprises (mipymes, en espagnol) dans la vie économique afin de contribuer à la transformation productive et commerciale de la nation. 

Comme l’a récemment déclaré Johana Odriozola, vice-ministre de l’économie et de la planification, l’objectif est qu’elles ne soient pas des entreprises de subsistance, comme dans certains pays d’Amérique latine, mais de contribuer au produit intérieur brut et d’avoir un impact sur l’emploi, les exportations de biens et de services.

Les MPME naissent de la nécessité de réglementer un type de sujet inexistant dans la pratique cubaine. Pour la première fois dans le système juridique il y a un acteur économique qui répond aux différentes formes de propriété (privée, étatique et mixte).

En outre, dans leurs normes juridiques, approuvées le 6 août par des décrets-lois spécifiques, ils ne réglementent pas seulement la naissance d’un nouvel acteur économique. Ils introduisent d’ailleurs  de nouveaux concepts dans le système juridique cubain, à savoir, l’entreprise individuelle (un seul propriétaire) et la société à responsabilité limitée (sociedad de responsabilidad limitada).

Il s’agit d’un type de société commerciale largement utilisé dans le monde pour les petites et moyennes entreprises, dont la référence dans le pays est la société par actions pour les entreprises ou organisations conjointes avec un capital cubain de cent pour cent. Or dans le nouveau type, les règles changent car elles impliquent les apports des associés.

Par ailleurs, un acteur économique est régularisé pour la première fois en fonction de différents types de propriété, puisque les MPME peuvent être publiques, privées ou mixtes (une combinaison des deux premières).

Ensuite, elles sont classées selon l’indicateur du nombre de personnes employées, y compris les partenaires, en micro-entreprises, avec un éventail de travailleurs de un à 10, petites entreprises de 11 à 35 personnes et moyennes entreprises de 36 à 100.

Le but est d’utiliser le potentiel domestique, les talents formés, les réserves à exploiter pour diversifier la production nationale et la croissance économique avec un minimum de composants importés.

À cette fin, l’ordre monétaire, qui a débuté le 1er janvier de cette année, a facilité la mise sur un pied d’égalité de tous les acteurs économiques en éliminant la dualité de la monnaie et du taux de change, ce qui empêchait un véritable lien productif avec le secteur public et la mesure exacte de l’efficacité et des résultats.

Les adaptations du système fiscal exigeant un traitement sur la base des charges fiscales selon le principe de celui qui gagne le plus contribue le plus, sont stimulantes pour ces nouvelles organisations.

De cette façon, les MPME contribueront avec leurs impôts aux budgets municipaux àl’instar d’autres formes de gestion non étatique. L’objectif : soutenir le développement local et de durabilité des dépenses sociales dans les territoires.

jcc/mem/crc

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