Le Caire, 10 septembre (Presse Latine) Le commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a estimé qu’il était urgent de trouver une solution juste et durable à la situation difficile à laquelle sont aujourd’hui confrontés plus de 5,7 millions de réfugiés palestiniens.
Lors d’une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, dans cette capitale, le plus haut responsable de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (Unrwa) a dénoncé des attaques extérieures contre cet organisme.
Les détracteurs de l’Unrwa semblent croire que nuire à sa réputation et tenter de l’éliminer fera disparaître les millions de réfugiés palestiniens, a-t-il souligné.
Dans une région en proie à des conflits et des crises, cette institution est essentielle pour protéger les droits et le bien-être de ces personnes, a-t-il déclaré.
Lazzarini a appelé les pays arabes à fournir des fonds à l’agence afin d’augmenter et d’améliorer les services qu’elle fournit en matière de santé et d’éducation, entre autres.
Les 5,7 millions de réfugiés palestiniens représentent 20 % du total mondial et représentent, selon les données des Nations Unies, la population la plus ancienne ayant ce statut.
Jusqu’à présent, les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, les guerres, les dialogues et les sanctions n’ont pas permis de progresser réellement vers la solution du problème, clé de la stabilité au Moyen-Orient.
L’Unrwa estime qu’après la création d’Israël en 1948, environ 700 mille Palestiniens ont été contraints d’abandonner leurs maisons, mais d’autres sources en portent le nombre à 900 mille.
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