La Havane, 13 septembre (Prensa Latina) Des scientifiques cubains ont réfuté aujourd’hui le récit des incidents sanitaires rapportés par des diplomates des Etats-Unis qui suppose comme cause des prétendues attaques avec une arme inconnue sans aucune preuve scientifique.
Lors d’une conférence de presse, le docteur en sciences Mitchel Valdés-Sosa, directeur général du centre de neurosciences de la nation caribéenne, a insisté sur le fait que les preuves utilisées pour soutenir la matrice de l’existence d’un « syndrome mystérieux » n’étaient pas scientifiquement acceptables dans aucun de leurs composants.
Le chercheur a fait allusion à un rapport technique publié par un groupe d’experts de l’Académie des sciences de Cuba (ACC), dans lequel ils évaluent les incidents sanitaires survenus pendant le séjour des employés du gouvernement étranger et de leurs familles dans la capitale du pays antillais.
Toutefois, a-t-il précisé, « il est inexact de parler d’un « syndrome de La Havane », comme on a essayé de l’appeler, car ayant de nombreux rapports sur des événements similaires en Autriche, en Allemagne, au Vietnam et aux États-Unis.
« Les médias diffusent des explications pas fondées sur la science, une action qui sème la confusion dans l’opinion publique et porte préjudice aux fonctionnaires eux-mêmes », a-t-il dit.
De plus a-t-il précisé que nombre d’articles scientifiques, des avis d’experts et des études sur le terrain à La Havane « remettent en question les preuves par le biais desquelles ils tentent de soutenir l’hypothèse d’un nouveau syndrome.
En fait, la plupart des affirmations soutenant apparemment cette idée ont été laissées de côté par le comité des Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine des États-Unis.
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