Genève, 21 sept (Prensa Latina) Cuba a appelé aujourd’hui à la coopération internationale pour combattre les crimes tels que les disparitions forcées et la torture, un sujet débattu lors de la 48e session du Conseil des droits de l’Homme dans cette ville.
Le représentant permanent de l’île auprès du Bureau des Nations unies, Juan Antonio Quintanilla, a déclaré que la vie, la liberté et la sécurité des personnes « sont des piliers fondamentaux dans les actions des autorités cubaines ».
« Notre cadre juridique et les politiques appliquées nous permettent de garantir que, depuis plus de six décennies, il n’y a pas eu de cas de disparitions forcées et de torture sur le territoire cubain », a-t-il précisé.
D’autre part, il a souligné que sa nation développait et appliquait des outils comme le registre unique automatisé des détenus mis à jour en temps réel à consulter depuis n’importe quelle unité de police.
D’autre part, le diplomate s’est demandé « pourquoi le Conseil n’inclut pas dans ses documents des rapports sur les crimes de ce type dans les pays développés malgré l’existence de nombreuses plaintes et preuves présentées par des membres de la société civile ».
M. Quintanilla a prévenu que des disparitions de migrants et de membres de minorités ethniques, y compris de mineurs, étaient signalées quotidiennement dans les États de l’UE. Cependant, ces cas ne sont pas analysés lors de cette réunion, a-t-il précisé.
« Nous nous demandons si le déséquilibre dans les rapports était dû à une question de méthodologie ou s’il y avait des aspects tels que les représailles, les menaces voire l’autocensure des victimes ».
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