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Le ministre des Affaires étrangères de Cuba a rencontré des nord-américains opposés au blocus

Nations Unies, 25 septembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, a rencontré aujourd’hui à New York des étasuniens qui soutiennent la levée du blocus imposé à l’île par Washington, la fin des sanctions et l’amélioration des relations entre les deux pays.

À l’occasion de sa présence à New York pour assister au segment de haut niveau de la 76ème Assemblée Générale de l’ONU, Rodriguez Parrilla a eu un échange amical avec des représentants du Conseil National des Eglises du Christ des Etats-Unis.

Le Conseil entretient depuis longtemps une véritable relation d’amitié avec le Conseil national des Églises de Cuba, a déclaré le ministre.

Au cours de l’échange virtuel, les participants ont discuté de la réalité cubaine actuelle, de la lutte face à la Covid-19 et du processus de vaccination mené avec les vaccins nationaux, ainsi que des obstacles causés par le blocus pendant la pandémie.

Lors de la rencontre, à laquelle ont participé des membres de cette organisation et d’autres organisations religieuses, les obstacles que représente la politique actuelle des États-Unis à l’égard de Cuba, en limitant notamment les voyages et les échanges entre les deux pays, a été soulignée.

Le nord-américain Jim Winkler a réaffirmé la volonté de continuer à renforcer les liens d’amitié et de religion qui unissent les deux nations, et a condamné le siège imposé par Washington à Cuba depuis plus de soixante ans.

Winkler s’est également référée aux lettres adressées à l’administration Biden, dans lesquelles différentes églises ont demandé la levée des sanctions, la levée du siège et l’amélioration des relations bilatérales fondées sur le respect mutuel.

Le Conseil national des Églises du Christ des États-Unis, composé de 38 Églises de différentes confessions religieuses, a exprimé sa position contre cette politique cruelle et inhumaine il y a plus de 50 ans dans sa première déclaration publique datant de 1968.

D’autre part, Carlos Fernández de Cossío, Directeur Général des États-Unis du Ministère des Affaires étrangères de Cuba a déclaré sur le réseau social Twitter que dans le cas de la limitation des envois de fonds, la position de la Maison Blanche est d’utiliser la population comme otage afin d’avoir la capacité de décider comment la nation antillaise organise ses finances et institutions.

La Maison Blanche sait que la légende selon laquelle le gouvernement cubain a empoché 20 pour cent des envois de fonds n’est pas vraie, a-t-il manifesté en réponse à des secteurs opposés à la Révolution cubaine et qui empêchent les familles et autres d’envoyer de l’aide à leurs proches sur l’île.

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