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Enquête sur d’éventuels crimes de guerre en Libye

Tripoli, 6 octobre (Prensa latina) Les parties au conflit en Libye auraient commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité depuis 2016, y compris les forces étrangères déployées sur le territoire national, selon un rapport publié aujourd’hui dans cette capitale.

Le document, présenté à Genève, a été élaboré par la Mission indépendante d’enquête pour ce pays, qui a été établie par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU en juin de l’année dernière.

Les atrocités documentées incluent la torture, le recrutement d’enfants soldats et les assassinats par les acteurs du conflit, internes ou externes, note le texte.

Il énumère également les attaques contre des hôpitaux, des écoles et des centres de détention de migrants.

La destruction d’installations sanitaires a entravé l’accès aux soins de santé, et les mines antipersonnel laissées par les mercenaires dans des zones résidentielles ont tué et mutilé de nombreux civils, a expliqué le président de la mission, Mohamed Auajjar.

De son côté, Chaloka Beyani, également membre de l’équipe, a dénoncé les violations commises à l’encontre des migrants et des réfugiés en signalant qu’elles se produisent à grande échelle.

Les noms des auteurs de ces actes figurent sur une liste confidentielle qui sera publiée lorsqu’il sera nécessaire de la publier ou de la partager avec d’autres mécanismes de responsabilisation.

Ce pays vit une spirale de violence depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, après une guerre soutenue directement par plusieurs membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.

Selon la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale, la Libye a perdu plus de 173 milliards de dollars depuis lors, un chiffre qui pourrait encore augmenter de 137 milliards au cours des quatre prochaines années si la conflagration se poursuit.

peo/ga/rob

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