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Le Venezuela dénonce à l’ONU l’impact des mesures coercitives des États-Unis

Caracas, 6 octobre (Prensa Latina) Le Gouvernement vénézuélien a dénoncé aujourd’hui devant la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement l’impact des mesures coercitives unilatérales mises en œuvre par les États-Unis contre la nation sud-américaine. 

Lors de son intervention, la vice-présidente Delcy Rodriguez a rappelé que la nation sud-américaine a été la cible de plus de 430 sanctions contre son économie, son commerce et son secteur financier, et ce contre tout principe juridique d’immunité souveraine.

‘Ces mesures sont des crimes contre l’humanité et portent atteinte au système international de garantie des droits de l’Homme’, a souligné la vice-présidente en signalant que les pertes du Venezuela pour ces actions dépassent les 63 milliards de dollars rien que dans l’industrie pétrolière.

Elle a ajouté que l’imposition d’actions unilatérales d’asphyxie économique s’est traduite par une réduction drastique de 99 pour cent des revenus du pays, avec un impact indéniable dans tous les domaines, sur l’alimentation, la santé, les transports, les communications et la technologie.

Elle a affirmé qu’en raison de la politique hostile des États-Unis, le Fonds monétaire international a refusé à la nation sud-américaine les cinq milliards de dollars nécessaires pour faire face à la pandémie de Covid-19.

La vice-présidente du Venezuela a officialisé la demande pour que la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement regroupe, quantifie et analyse les impacts macroéconomiques des mesures coercitives unilatérales.

« Malgré cette agression, aujourd’hui notre pays (…) progresse dans la reprise de ses équilibres économiques, dans une ouverture progressive dans le commerce extérieur touché également par ces sanctions illicites et dans le secteur des investissements, dans un cadre réglementaire stable et sûr qui donne la confiance nécessaire aux investisseurs », a-t-elle ajouté.

De même, Rodriguez a appelé à considérer le fardeau insoutenable de la dette extérieure pour de nombreux pays, la fracture numérique croissante, la diminution des flux commerciaux et l’impact inhumain des mesures coercitives unilatérales qui affectent plus de 30 nations du monde.

La vice-présidente du Venezuela a également appuyé l’appel mondial en faveur de la correction de la distribution injuste des droits de prêts spéciaux du Fonds monétaire international pour faire face aux effets de la situation de pandémie actuelle, dont plus de 63 % sont destinés aux pays riches et vaccinés.

peo/acl/Wup/gdc

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