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Des pays de l’UE demandent des barrières physiques contre l’immigration illégale

Bruxelles, le 9 octobre (Prensa Latina) Plusieurs pays de l’Union Européenne (UE) ont plaidé aujourd’hui pour la construction de barrières physiques contre l’immigration illégale, alors que les ministres de l’Intérieur du bloc communautaire se réunissent au Luxembourg pour aborder ce sujet. 

L’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République Tchèque et le Danemark ont notamment paraphé le document décrivant cette mesure de contention comme valable pour l’ensemble du continent, et non seulement pour les membres de l’UE.

Le porte-parole communautaire Eric Mamer a déclaré qu’une réponse à la missive, signée en outre par l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie, sera apportée en temps utile.

Ces barrières, qualifiées de ‘mesure légitime’, seraient financées par le budget communautaire, précise le texte.

Le document aborde l’instrumentalisation de la migration à des fins politiques et affirme à cet égard que l’UE doit adapter le cadre juridique existant aux nouvelles réalités.

Ce texte a circulé quelques heures avant la réunion ministérielle au cours de laquelle les participants ont fait le point sur le peu de progrès réalisés dans les négociations concernant la réforme de la politique migratoire et d’asile.

La commissaire européenne à l’Intérieur, Ylva Johansson, opposée à la demande des signataires, a souligné qu’il n’appartenait pas à l’UE de financer la protection des frontières.

Je suis d’accord sur le fait que nous devons faire plus pour renforcer nos limites extérieures (…), mais je ne pense pas que nous devions utiliser pour cela des fonds communautaires, a déclaré Johansson selon la presse régionale.

De son côté, Ales Hojs, ministre de l’Intérieur de la Slovénie, pays qui assure actuellement la présidence du Conseil de l’UE, s’est prononcé en faveur du document et a déclaré que les avis sur la question divergeaient.

Nous n’avons pas signé la lettre, mais nous la soutenons, a déclaré Hojs, au nom d’une nation qui a décidé en 2015 de mettre des clôtures à ses frontières et de les financer par le budget national.

peo/npg/Ehl/gdc

 
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