La Paz, 12 octobre (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a rejeté aujourd’hui la grève civique convoquée par des secteurs de droite et a affirmé que si ceux-ci ont recours au putschisme, le gouvernement a celui de gagner dans les urnes.
Arce a dirigé le mouvement national convoqué en défense des patries et des peuples originaires et du symbole de la whipala, et a dénoncé le fait que la droite putschiste et meurtrière convoque à nouveau des grèves et appelle aux mauvais traitements parce que ce qu’ils n’ont pas pu gagner dans les urnes ils veulent le faire à travers des groupes mafieux et criminels.
‘Hier, le peuple bolivien, sage comme il est, nous a clairement donné le signal entre s’arrêter et travailler: le peuple bolivien a décidé de travailler dans les neuf départements’, a déclaré le chef de l’État en se référant au peu d’écho qu’a eu la convocation de l’opposition.
Le président a également souligné que les Boliviens commencent à ressentir les résultats d’un gouvernement populaire pour le peuple, car l’économie et la santé s’améliorent, et que l’éducation progresse aussi.
Au cours de l’événement en défense du drapeau indigène, Arce a assuré que la wiphala doit être respectée parce qu’elle représente les majorités dans l’État plurinational de Bolivie.
‘Notre wiphala nous montre le chemin de l’unité, nous montre le chemin de la résistance, de la lutte’, a assuré le mandataire lors d’une concentration importante dans le département de Cochabamba.
Le président bolivien a déclaré que cette lutte de revendication des peuples originaires aujourd’hui n’est rien d’autre que la lutte pour la démocratie et le respect des majorités du pays. Arce a clairement indiqué qu’il ne permettra pas les exactions et le fascisme encouragés par les protagonistes du coup d’État de 2019.
Le président a mené, avec le vice-président David Choquehuanca et d’autres autorités gouvernementales, les actions en défense de la Whipala convoquées dans tout le pays lors de la Journée de la Décolonisation.
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