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Zone de guerre au Liban

Beyrouth, 14 octobre (Prensa Latina) Le déploiement de chars et les échanges de tirs ont transformé aujourd’hui le quartier de Tayouneh dans la capitale libanaise en une zone de conflit qui rappelait la guerre civile de 1975-1990. 

Une manifestation du Hezbollah et du Mouvement Amal contre Tarek Bitar, juge chargé de l’enquête sur la terrible explosion dans le port de Beyrouth l’année dernière, a donné lieu à une fusillade qui a fait jusqu’à présent six morts et une soixantaine de blessés.

À quelques pas du Palais de Justice, des centaines de manifestants réclamaient la destitution de Bitar, que les deux principales organisations politiques des musulmans chiites libanais accusent de politiser la procédure.

Depuis des bâtiments voisins, des tireurs embusqués ont commencé à tirer sur les participants à la marche, comme l’a précisé le ministre de l’Intérieur, Bassan Mawlawi.

L’armée a bouclé la zone et lancé une opération avec notamment des chars et des véhicules lourds pour maîtriser la situation.

Les commandements militaires ont averti sur les réseaux sociaux que les soldats ouvriraient le feu sur n’importe quel tireur et ont demandé l’évacuation des civils.

Le Premier ministre Najib Miqati a appelé les citoyens au calme et à ne pas se laisser entraîner par la violence.

À la même occasion, le Hezbollah et Amal ont appelé leurs partisans à éviter de tomber dans le piège d’un affrontement sectaire et ont accusé des groupes armés et organisés d’attaquer leurs partisans.

Selon les deux formations, ces actions avaient pour objectif de dissimuler l’identité des responsables de la catastrophe du terminal portuaire, avec un bilan de plus de 200 morts et environ 6 500 blessés. 

peo/mgt/arc

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