Bagdad, 23 octobre (Prensa Latina) L’Irak reste aujourd’hui semi-paralysé par les protestations massives contre les résultats des élections parlementaires du 10 octobre dernier.
L’armée et les forces de sécurité ont déployé des troupes dans cette capitale et dans d’autres grandes villes pour empêcher que les manifestations ne dégénèrent en affrontements violents.
La Haute Commission Électorale, qui a reçu plus d’un millier d’appels concernant les élections, rejette des dizaines de plaintes qu’elle considère comme manquant d’objectivité.
Des chefs de tribus du centre et du sud de l’Irak ont exigé la répétition de l’exercice électoral et ont rejeté les informations fournies jusqu’à présent estimant qu’elles sont entachées de manipulation et de fraude.
Les élections ont d’honnêteté et de transparence pour produire un parlement contre la corruption qui a détruit les institutions de l’État, ont-ils manifesté.
En tout état de cause, ont-ils ajouté, le Gouvernement doit assurer la sécurité et les services de base au peuple iraquien.
Le dirigeant de l’alliance Al-Fatah, Mahmoud Al-Rubaie, a dénoncé dans des déclarations à la chaîne panarabe Al-Mayadeen la manipulation des urnes qui a donné des résultats illogiques et éloignés du vote populaire.
C’est la raison pour laquelle, a-t-il déclaré, des milliers d’Irakiens sont descendus dans les rues à Bagdad et dans d’autres villes pour protester face à ces résultats.
La coalition Sadr, du clergé musulman chiite Moqtada al-Sadr, a remporté les élections avec 73 sièges, suivie par l’alliance pour le Progrès qui a remporté 38 sièges et celle de l’État 37, sur un total des 329 sièges du Parlement.
Les dirigeants du Fatah trouvent incroyable qu’ils n’aient gagné que 12 sièges suite aux 48 sièges remportés en 2018.
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