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Le bureau d’un juge enquêtant sur l’assassinat du président haïtien vandalisé

Port-au-Prince, 28 octobre (Prensa Latina) Le bureau du juge Gary Orélien, qui enquête sur l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, a été pillé, ainsi que le registre du Tribunal de première instance, a confirmé aujourd’hui le doyen Bernard Saint Vil.

L’avocat a affirmé que les portes avaient été enfoncées par les assaillants, mais n’a pas pu donner de détails sur l’ampleur des objets et/ou dossiers volés.

Selon la plateforme Citoyens engagés à mettre fin à la crise, l’attaque a lieu alors qu’Orélien s’apprêtait à citer en audience le premier ministre Ariel Henry.

Alors que le juge d’instruction se préparait à inviter le Dr. Ariel Henry dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse, son bureau a été curieusement vandalisé par des personnes non identifiées. Justice pour le président Jovenel Moïse, a dénoncé la plateforme dans un message sur Twitter.

Le chef du Gouvernement a été accusé par le Réseau national pour la défense des droits de l’Homme d’avoir passé un appel téléphonique avec un auteur présumé du meurtre, l’avocat Joseph Felix Badio, qui est actuellement fugitif.

Suite à la plainte de l’organisation, l’ancien procureur de Port-au-Prince, Bed-Ford Claude, a invité Henry à comparaître, mais celui-ci ne s’est pas présenté à l’audience et a démis de leurs fonctions Claude et le ministre de la Justice de l’époque, Rockefeller Vincent.

À la fin de l’année 2020, une autre attaque toujours inexpliquée a eu lieu dans le même tribunal, et lors de laquelle des dossiers liés à l’assassinat de l’ancien président du barreau, Monferrier Dorval, dont l’affaire n’a pas encore été résolue, ont été volés.

Le vol présumé de preuves ou de documents concernant l’enquête sur l’assassinat de Moïse menace de paralyser encore plus cette enquête qui a progressé très lentement au cours des deux derniers mois.

Par ailleurs, quelque 44 personnes, dont 18 de nationalité colombienne, sont toujours détenues au pénitencier national, bien que le premier ministre ait récemment plaidé pour la libération des détenus qui n’ont pas encore été inculpés.

‘Ceux qui se déclarent innocents auront la possibilité de faire valoir leur droit devant leur juge naturel’, a déclaré Henry, des déclarations qui lui ont valu de nombreuses critiques.

peo/msm/Ane

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