vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Deuxième journée de l’assemblée des peuples autochtones en Bolivie

La Paz, 29 octobre (Prensa Latina) La 15ème Assemblée générale du Fonds pour le développement des peuples indigènes d’Amérique latine et des Caraïbes (Filac) tient sa deuxième journée de sessions aujourd’hui  au sujet de la santé, le changement climatique et la  Covid-19. 

La réunion, tenue à la fois virtuellement et en personne, poursuivra vendredi ses débats sur le plan d’action pour les communautés autochtones et approuvera des accords et des résolutions.

L’ordre du jour comprend l’élection du nouveau conseil d’administration et les actions futures contre la pandémie de Covid-19, notamment l’application de la médecine naturelle, selon l’agence d’information bolivienne Agencia Boliviana de Información.

Jeudi, le président Luis Arce a inauguré la réunion de Filac, une organisation internationale créée en 1992 par le deuxième sommet ibéro-américain des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenu à Madrid, en Espagne.

L’autorité a dénoncé dans son discours d’ouverture le fait  que le coup d’État de 2019 en Bolivie ait brisé l’ordre constitutionnel et attaqué les nations originelles. « Le coup d’État a porté atteinte à la démocratie et aux droits de ces communautés », a ajouté le président.

L’effondrement de la démocratie cette année-là « a entraîné des persécutions, des discriminations, des humiliations et des tortures, ainsi que la mort de 38 personnes ».

« L’organisation et la mobilisation des peuples paysans, indigènes et autochtones, ont sauvé la démocratie grâce aux élections organisées un an plus tard (18 octobre 2020).

Le président a rappelé que « les temps ont changé et la construction d’un sens plurinational dans les États d’Amérique latine et des Caraïbes doit être l’horizon du présent ».

M. Arce a exhorté les peuples autochtones des pays membres du Filac et les participants en général à exiger leur reconnaissance et à « mettre fin à la stagnation du colonialisme interne ».

Il a en outre exhorté les autochtones à « retirer l’armure du monoculturalisme, auquel nous avons été soumis pendant de nombreux siècles ».

Pour sa part, la Confédération nationale des femmes indigènes paysannes Bartolina Sisa a demandé l’ajout aux sessions d’alternatives sur le développement, l’économie et le tourisme communautaire.

Le Filac a le défi d’aborder des questions qui sont importantes et urgentes pour les peuples indigènes,  a dit la secrétaire de cette organisation de femmes, Flora Aguilar, représentant l’alliance nationale des organisations agraires Pacto de Unidad (Pacte d’unité).

jcc/jha/apb/cvl

 
EN CONTINU
notes connexes