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Une conférence en Russie dénonce la politique des Etats-Unis envers l’Amérique centrale

Moscou, 29 octobre (Prensa Latina) Des experts de Russie, de Cuba et du Nicaragua ont dénoncé depuis la capitale russe la politique d’ingérence maintenue par le gouvernement nord-américain à l’égard des pays d’Amérique centrale et des Caraïbes. 

Lors de la réunion parrainée par la Fondation Fidel Castro à Moscou, les principales questions analysées ont été la violation du droit international par les pays occidentaux, et avec cela la fragmentation des systèmes politiques et des capacités économiques et sociales de certains États. Le président du conseil d’administration de la Fondation, Leonid Savin, a fait valoir qu’il existait des expériences de résistance à l’interventionnisme en donnant l’exemple de Cuba et ses six décennies de résistence.

M. Savin a évoqué l’intensification du blocus économique, commercial et financier à la nation antillaise accentué  au cours de ces deux dernières années via l’imposition de 243 nouvelles mesures asphyxiantes.

Dans ce sens, l’expert russe a souligné l’importance d’établir des échanges d’expériences afin d’élaborer des mécanismes de renforcement de la multipolarité pour mettre un terme à l’hégémonie mondiale des États-Unis.

Pour sa part, le directeur du Centre cubain de recherche en politique internationale, José Ramón Cabañas, a souligné que la politique de la Maison Blanche contre La Havane a atteint des extrêmes fascistes pendant le mandat de Donald Trump laissant derrière elle toutes les avancées bilatérales obtenues sous l’ancien président Barack Obama.

L’ancien ambassadeur cubain à Washington a affirmé que parmi les actions punitives des autorités nord-américaines figurait la fin de l’application de la dérogation au titre III de la loi Helms Burton.

Une mesure a été l’inscription de l’île des Caraïbes sur la liste des parrains du terrorisme, ainsi que la fermeture des procédures consulaires et le retrait du personnel diplomatique de son ambassade à La Havane.

Les actions de la nouvelle administration étasunienne dirigée par Joe Biden ne diffèrent pas selon le diplomate cubain de la politique étrangère de son prédécesseur.

Une autre question abordée était celle  de l’ingérence des États-Unis dans les affaires politiques du Nicaragua et leur stratégie visant à saboter les élections générales prévues pour le 7 novembre.

Le spécialiste nicaraguayen des relations internationales, Manuel Espinosa, a confirmé qu’il était  temps de renforcer les capacités des peuples d’Amérique latine face à l’ingérence des États-Unis dans leurs affaires intérieures.

Il a dénoncé le fait que les actions de la Maison Blanche, avec le soutien des secteurs de droite, visaient à fracturer de l’intérieur la stabilité des pays, comme dans le cas du coup d’État de 2019 en Bolivie.

jcc/mem/odf

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