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Proclamation de l’état d’urgence national en Éthiopie

Addis-Abeba, 2 novembre (Prensa Latina) Le Gouvernement éthiopien a déclaré aujourd’hui l’état d’urgence au niveau national afin de protéger la population civile contre les actions du Front de libération populaire du Tigré (TPLF, pour ses sigles en anglais). 

La décision a été annoncée par les ministres de la Justice, Gedewon Temotiwos, et des Services de Communication gouvernementaux, Legese Tulu, lors d’une conférence de presse.

Les titulaires ont fait état de l’état de l’affrontement entre l’armée fédérale et le TPLF dans le nord du territoire.

Selon eux, la Chambre des représentants du peuple pourrait approuver la décision du Conseil des ministres dans les prochaines 24 heures.

La déclaration a été faite après que le Premier ministre, Abiy Ahmed, a accusé le Front d’utiliser des mercenaires étrangers, y compris des hommes blancs, dans l’affrontement contre les Forces de défense nationale.

En outre, ce mardi, le Parti de la prospérité, actuellement au pouvoir, a appelé les citoyens à se joindre à lui pour défaire le TPLF qui, le week-end dernier, occupait les villes stratégiques de Kombolcha et de Dessie, dans la région d’Amhara, a annoncé son porte-parole, Getachew Reda.

Les autorités fédérales ont reconnu la tentative d’invasion de Dessie, mais elles ont affirmé que la ville et ses environs restaient entre les mains de la sécurité éthiopienne.

Ils n’ont pas le contrôle des institutions publiques et beaucoup ont fui, a indiqué un communiqué officiel, qui a également demandé au groupe de ne pas diffuser des rapports pour effrayer la population et créer l’instabilité sociale.

Depuis le 4 novembre 2020, le Gouvernement s’est battu contre l’organisation accusée d’enfreindre la loi et de violer les droits de l’Homme, entre autres crimes, et déclarée terroriste par le parlement monocaméral.

La guerre interne a éclaté lorsque le TPLF a attaqué le Commandement Nord des Forces de Défense Nationale et, en réponse, le Premier ministre a ordonné de déployer des troupes dans le Tigré pour rétablir l’ordre constitutionnel.

En moins de 30 jours, l’armée a pris le contrôle de Mekele, capitale de la région, mais des dirigeants et des membres du TPLF se sont enfuis et ont entamé un processus de réorganisation dans les zones contiguës. Le Front a profité d’un armistice décrété en juin dernier par les autorités fédérales pour retourner sur le territoire et étendre sa belligérance aux régions d’Afar et d’Amhara.

peo/mgt/raj

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