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Le Congrès des États-Unis soutient les actions de déstabilisation à Cuba

Washington, 4 novembre (Prensa Latina) Le Congrès des États-Unis a adopté aujourd’hui une résolution de soutien aux actions de déstabilisation à Cuba parrainée par des législateurs de l’État de Floride opposés au gouvernement de l’île.

Au total, 382 représentants ont soutenu les émeutes qui ont eu lieu le 11 juillet dernier dans la nation caribéenne, lorsque des manifestants, incités de l’étranger à partir d’une campagne médiatique et via les réseaux sociaux, sont descendus dans les rues et ont commis des actes de violence, tel que dénoncé par La Havane.

Parmi ceux qui ont promu le texte en question figurent le républicain Mario Diaz-Balart et la démocrate Debbie Wasserman-Schultz, qui sans parler du blocus de Washington imposé contre Cuba, ont demandé au gouvernement de la plus grande des Antilles de respecter les droits de son peuple.

Pour leur part, 40 démocrates se sont opposés à la résolution, dont le représentant du Massachusetts Jim McGovern, pour qui cette disposition ne reconnaît pas la contribution des États-Unis à la « souffrance » des cubains par le blocus économique imposé il y a six décennies.

Le document n’a pas été soumis à la procédure législative habituelle, puisqu’il n’a pas d’abord été soumis à la Commission des Affaires étrangères, mais directement à la plénière de la Chambre des représentants pour être voté.

Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a qualifié ce jeudi sur son compte Twitter d’hypocrite la politique de la Maison Blanche envers Cuba et a accusé le gouvernement des États-Unis de financer des actions subversives contre l’île.

Ces derniers jours, le gouvernement cubain a présenté de nombreuses preuves de liens entre les promoteurs d’une marche illégale sur l’île et des représentants d’organisations telles que la Fondation nationale cubano-américaine et le Mouvement pour la démocratie, dont le siège est en Floride.

Des secteurs de l’extrême-droite cubano-américaine installée dans cet État nord-américain ainsi que des représentants du gouvernement des États-Unis ont exprimé leur soutien à cette action et ont réitéré leur souhait qu’elle provoque un changement de régime sur l’île.

En ce sens, des spécialistes de différentes branches sociales alertent sur la guerre non conventionnelle ou scénario de coup d’État mou que l’on tente d’appliquer à Cuba en suivant les paramètres d’une prétendue lutte non violente.

peo/msm/avr

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