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Le gouvernement de facto a privé 5,7 millions de Boliviens d’information

La Paz, 4 novembre (Prensa Latina) La manipulation irrégulière des médias étatiques boliviens par l’exécutif de facto a affecté le droit à l’information de 5 millions 762 mille personnes pendant la pandémie de Covid-19, a rapporté aujourd’hui le gouvernement.

Les putschistes ont privé le peuple de ce droit et causé un préjudice à l’État de 1 million 290 mille dollars, avec des mesures telles que le démantèlement d’équipements et le recrutement irrégulier, a ajouté en conférence de presse la vice-ministre de la Communication, Gabriela Alcón.

Elle a rappelé que des fonctionnaires sous les ordres de l’ex-présidente Jeanine Áñez ont pris les médias officiels de manière violente entre novembre 2019 et octobre 2020 et ont suspendu des émissions de télévision et de radio.

Parmi les télévisions affectées par le gouvernement de facto, a précisé Alcón, il y a la Bolivie TV, qui a été obligée de suspendre ses émissions pendant près de quatre jours, alors que ses journalistes et leurs proches étaient menacés.

Selon la vice-ministre, ce canal a également souffert de l’absence d’actions budgétaires et techniques pour assurer la continuité opérationnelle des équipements, affectant entre autre les coûts d’entretien et de réparation de ses départements.

Le système national de radio des peuples originaires a reçu le même impact, faute de mesures budgétaires et techniques pour garantir les transmissions, a-t-elle indiqué.

De son côté, la radio Patria Nueva a subi des dommages économiques dus à des interruptions de signal sur des répéteurs et des équipements.

Alcón a promis que son portefeuille porterait à l’attention du parquet les délits commis à la suite de ces actes contre le droit à l’information et les dommages matériels.

Plusieurs de ces installations audiovisuelles « ont considérablement réduit la portée de leur signal, nous laissant sans médias d’État », a déploré la vice-ministre de la Communication.

peo/msm/apb

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