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L’UE condamne l’attaque contre des civils au Myanmar

Bruxelles, 8 novembre (Prensa Latina) L’Union européenne (UE) a condamné aujourd’hui les attaques de l’armée du Mynmar contre des civils et des villages dans l’État occidental de Chin pour ce qu’elle a décrit comme un « usage disproportionné de la force ».

« Les autorités militaires doivent garantir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave à toutes les personnes déplacées et dans le besoin dans le pays », a déclaré Josep Borrell, un haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, dans un communiqué. « Le renforcement militaire actuel dans le centre et le nord-ouest du pays, y compris dans les régions de Scvagaing et de Magway, et l’escalade de la violence qui en résulte, notamment dans l’État Chinois, suscitent une profonde préoccupation », ajoute le communiqué.

Le 1er février un coup d’État militaire a renversé par la force le gouvernement civil élu en novembre 2020, ce que l’UE considère comme « une violation flagrante de la volonté du peuple à des conséquences désastreuses sur le plan humanitaire, social, économique et des droits de l’Homme ».

L’UE s’interroge également sur l’annonce d’une prolongation de l’état d’urgence dans le pays jusqu’en août 2023, masquée, selon elle, sous le couvert d’un gouvernement provisoire. Une telle situation ne peut en aucun cas conférer une légitimité au régime militaire, a indiqué le mécanisme de l’UE.

Le communiqué exprime un engagement à fournir une aide humanitaire au pays et demande la libération « immédiate et inconditionnelle » de toutes les personnes détenues à la suite du coup d’État qui a renversé le président Win Myint, qui est toujours emprisonné avec la conseillère d’État Aung San Suu Kyi.

Au cours des neuf mois qui ont suivi le coup d’État, la répression des forces de sécurité a fait 1 242 morts, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques du Myanmar,

L’armée nationale a justifié le soulèvement en invoquant des fraudes massives présumées lors d’élections générales tenues il y a un an ayant été déjà annulées et au cours desquelles la Ligue nationale pour la démocratie, le parti de Suu Kyi, a remporté une nette victoire, selon les observateurs.

jcc/mem/ehl

 
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