Panama, 9 novembre (Prensa Latina) La nécessité de contrôler le passage des migrants irréguliers par la forêt du Darién, de la Colombie vers le Panama, est aujourd’hui l’une des principales revendications de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
La veille, des membres d’une délégation de haut niveau de cet organisme des Nations Unies ont appelé à éviter l’utilisation de cette dangereuse voie de transit, principalement par des Haïtiens, pour se rendre aux États-Unis.
Des représentants de l’OIM se trouvent dans la nation centraméricaine dans le but de visiter les centres d’accueil construits par le gouvernement panaméen pour les migrants, où ceux-ci reçoivent gratuitement des soins médicaux et un abri après un périlleux voyage de plusieurs jours par cette zone frontalière inhospitalière.
«Notre objectif est de nous assurer que les migrants n’utilisent plus la voie du Darién», a déclaré Amy Pope, directrice générale adjointe de l’OIM chargée de la gestion et de la réforme.
Les représentants de l’OIM ont précisé que la vague croissante de migrants qui se déplace à pied sur le continent vers le Mexique et les Etats-Unis est un problème compliqué qui nécessite un rapprochement régional des gouvernements, des organisations non gouvernementales et du secteur privé pour parvenir à une solution durable.
Selon l’OIM, environ 60 pour cent des migrants qui arrivent au Panama via le Darién sont haïtiens, dont 20 pour cent sont des enfants et la moitié d’entre eux sont âgés de moins de cinq ans, auxquels s’ajoutent d’autres personnes venues d’Asie et d’Afrique.
Selon les autorités migratoires panaméennes, depuis début 2021, plus de 91 000 migrants en situation irrégulière ont traversé la forêt du Darién, soit l’équivalent des cinq années précédentes.
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