Nations Unies, 9 novembre (Prensa Latina) Le représentant permanent de Cuba auprès des Nations Unies, Pedro Luis Pedroso, s’est entretenu aujourd’hui avec le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Abdulla Shahid, sur l’impact du blocus des États-Unis imposé à l’île.
L’ambassadeur a signalé via son compte Twitter officiel avoir expliqué à Shahid comment ce blocus l’île a été renforcé de manière cruelle au milieu de la pandémie de Covid-19.
J’ai également rappelé les appels lancés par de nombreux chefs de délégation de pays membres de l’ONU lors du débat de haut niveau de l’Assemblée Générale pour demander la fin de ce blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement nord-américain, a noté Pedroso.
Pour sa part, Shahid a déclaré sur Twitter que cela a été un plaisir de rencontrer l’ambassadeur cubain, avec qui il a discuté d’un certain nombre de questions d’intérêt, comme le changement climatique, les vaccins anti-Covid-19 et les sanctions économiques unilatérales.
L’appel à la levée du blocus imposé à Cuba par les États-Unis a été réitéré lors du débat de haut niveau de la soixante-seizième session de l’Assemblée Générale, qui s’est tenue du 21 au 27 septembre dernier.
Au cours de leurs discours, des chefs d’État et de gouvernement de diverses régions du monde ont demandé la fin d’un mécanisme largement rejeté par la communauté internationale.
Plus de 35 chefs de délégation qui ont pris la parole à cette occasion ont demandé la levée de ces sanctions unilatérales contre Cuba.
Washington a renforcé le blocus de manière opportuniste et inédite dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, comme l’a dénoncé à plusieurs reprises le Gouvernement de La Havane.
Sous le mandat de Donald Trump (2017-2021), la Maison Blanche a mis en place plus de 240 mesures coercitives unilatérales et sanctions contre Cuba afin d’asphyxier l’économie de la nation antillaise et ainsi provoquer un changement de régime.
À ce jour, l’administration de Joe Biden applique intégralement la même politique, alors que l’hostilité contre l’île se poursuit également par des campagnes de déstabilisation interne profitant de la situation économique et sociale complexe engendrée par la crise sanitaire et le propre blocus.
Le 23 juin dernier, l’écrasante majorité des États membres de l’ONU a de nouveau exprimé, lors d’un vote à l’Assemblée Générale, pour la vingt-neuvième fois depuis 1992, son rejet du siège nord-américain contre l’île.
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