Glasgow, Écosse, 10 novembre (Prensa Latina) Le ministre cubain des sciences, de la technologie et de l’environnement (Citma), Elba Rosa Pérez, a exhorté aujourd’hui les pays développés à respecter leurs engagements financiers et technologiques pour lutter contre le changement climatique.
Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) corrobore la gravité de la crise climatique actuelle. C’est pourquoi, lors de cette COP26, nous ne devons pas manquer l’occasion de donner la réponse que l’humanité attend depuis si longtemps, a déclaré M. Pérez.
Le responsable de la Citma a souligné que dans le cas de Cuba, la science prévoit une augmentation de la température de l’air allant jusqu’à 4,5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle, une réduction des précipitations de 20 à 60 % et une augmentation du niveau moyen de la mer de 29 centimètres d’ici 30 ans.
À cet égard, M. Pérez a expliqué que le gouvernement cubain a conçu un plan connu sous le nom de « Tarea Vida » pour affronter et atténuer l’impact du changement climatique, qui, dans sa première phase, comprenait la relocalisation d’un groupe d’établissements humains situés dans des zones qui seront submergées d’ici 2050.
Des mangroves ont également été plantées et restaurées, des plages ont été conservées et réhabilitées, et un travail d’éducation et d’implication de la population, notamment des jeunes, a été mené dans le cadre du projet.
Selon le ministre, d’ici 2023 les principales filières agricoles de l’île des Caraïbes devraient avoir mis en place des plans d’adaptation pour assurer la sécurité alimentaire, tandis que l’utilisation échelonnée de véhicules électriques est en cours d’introduction.
Nous nous préparons à mettre en place une stratégie de développement à faible émission de carbone. La chef de la délégation cubaine à la COP26 a exprimé le refus de son pays de toute mesure qui impliquerait l’exclusion ou la limitation de certaines nations de la réception de fonds internationaux pour mettre en œuvre leurs obligations en vertu de la Convention et de l’Accord de Paris sur le changement climatique.
« Notre avenir se décide aujourd’hui et dépendra d’un nouveau système de gestion et d’innovation climatique, impliquant tous les acteurs sociaux et économiques, dans le but d’accroître consciemment l’ambition en matière d’adaptation et d’atténuation afin d’atteindre de toute urgence les objectifs mondiaux », a ajouté M. Pérez.
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