La Havane, 10 novembre (Prensa Latina) L’appel à une marche prétendument pacifique le 15 à Cuba répond à des intérêts étrangers en faveur d’un changement de régime dans le pays, selon des preuves dévoilées aujourd’hui par la presse locale.
Parmi les principaux éléments divulgués figurent la formation d’agents politiques à l’étranger dans le cadre de cours organisés par des spécialistes de l’Open Society et du National Endowment for Democracy (NED), liés à des actions de déstabilisation contre la nation des Caraïbes.
Mardi, un reportage télévisé a présenté de nouvelles preuves du manque de spontanéité et d’authenticité de l’appel lancé il y a plusieurs semaines et considéré comme illégal par les entités juridiques cubaines.
L’audiovisuel a montré des images de la visite en 2017 de Ruth Diamint et Laura Tedesco, spécialistes des forces armées des pays d’Amérique latine et professeurs de plusieurs cours de formation d’acteurs politiques, parmi lesquels certains des leaders de la prétendue manifestation. Ruth Diamint est spécialiste de la sécurité nationale et des questions militaires, chef de projet de recherche à l’Open Society et étudiante à la National Endowment for Democracy (NED).
Entre 2016 et 2020, les deux universitaires ont organisé six événements consacrés à la transformation politique, notamment à Cuba, et au rôle des forces armées dans ce processus, avec un intérêt particulier pour les civils en mesure d’ influencer les militaires.
Les ateliers ont eu lieu aux États-Unis, en République dominicaine et dans d’autres pays. Yunior García et Manuel Cuesta, les architectes de l’appel à une nouvelle tentative de déstabilisation sociale, ont participé à certaines de ces initiatives. Ces preuves confirment les avertissements de spécialistes de plusieurs domaines concernant la promotion d’une guerre non conventionnelle ou d’un coup d’État en douceur contre Cuba en appliquant des manuels de lutte prétendument non violente visant un changement de régime.
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