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Le ministre cubain des Affaires étrangères condamne les déclarations publiques du gouvernement étasunien

La Havane, 10 novembre (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé aujourd’hui les multiples déclarations émises par le gouvernement des États-Unis depuis le 22 septembre avec l’objectif de guider et alimenter une déstabilisation interne sur l’île des Caraïbes.

Lors de la première réunion avec le corps diplomatique accrédité dans l’île caribéenne dans le contexte Covid le ministre des Affaires étrangères a précisé qu’ « il y a eu un total de 29 apparitions du gouvernement de la nation du Nord,  » presque au rythme d’une par jour « , dans lesquelles on exige des actions que Cuba n’a jamais permis et ne permettra jamais ».

« De hauts responsables de ce pays ont ouvertement menacé d’appliquer de nouvelles sanctions contre Cuba et des représailles contre notre pays ».

En outre, il a vilipendé  les pressions exercées sur les différents gouvernements et diplomates accrédités dans la nation antillaise, « parfois même de façon personnelle » visant à inciter des actions illégales.

Le ministre des Affaires étrangères a condamné la reconnaissance de prétendus pacifistes ou manifestants qui ont des antécédents reconnus d’agents étrangers. « Le double langage, le cynisme et l’hypocrisie avec lesquels les personnalités gouvernementales évoquent ces questions sont surprenants », a-t-il ajoute.

Par ailleurs, le diplomate s’est demandé pourquoi les États-Unis ne prononçaient pas un mot sur les massacres de défenseurs des droits de l’Homme, la répression totale avec des équipes quasi-militaires contre les manifestants et l’agression oculaire de centaines d’adolescents dans les pays de la région.

« Même des fonctionnaires de haut rang se rendent en  visite officielles dans des pays qui appliquent des états d’exception contre la contestation sociale ou la militarisation ».

Contrairement aux actions qu’il entend susciter sur l’île des Caraïbes, le gouvernement des Etats-Unis n’a pas dit un mot sur l’attaque de l’ambassade de Cuba dans leur pays, la tentative d’incendie du siège diplomatique à Paris (France) et d’autres actes terroristes.

Dans ces événements, le droit d’un État souverain, d’un peuple libre et souverain, est décidé face à la tentative d’une superpuissance d’intervenir dans ses affaires internes et de détruire l’ordre constitutionnel pour des raisons politiques qui ne servent que les intérêts de groupes puissants qui profitent de la politique étrangère, a-t-il dit avant de conclure.

jcc/mem/lrg

 
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