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Le Nicaragua réitère son rejet de l’ingérence de l’OEA

Guatemala, 11 novembre (Prensa Latina) La délégation nicaraguayenne à la 51 e Assemblée de l’OEA, tenue de manière virtuelle, a réitéré aujourd’hui son rejet d’un point sur la situation interne de son pays à l’ordre du jour officiel de l’entité.

La protestation a été exprimé par son représentant permanent suppléant auprès du mécanisme régional, Michael Campbell, qui a exigé des Etats membres « d’observer un attachement sans réserve aux principes fondamentaux du respect de la souveraineté nationale, de la libre autodétermination et de la non-ingérence dans les affaires intérieures ».

« Le Nicaragua se respecte, Monsieur le Président, nous demandons qu’il soit pris acte de notre rejet de ce point de l’ordre du jour intitulé « La situation au Nicaragua », a déclaré Campbell immédiatement après l’adoption de l’ordre du jour de la réunion présidée par le ministre des Affaires étrangères du Guatemala, Pedro Brolo, en tant que pays hôte.

« Conformément à notre message et au mandat renouvelé du peuple nicaraguayen, octroyé de manière libre, transparente et souveraine par le vote de près de trois millions de citoyens le 7 novembre dernier, nous continuerons à forger un avenir de paix, prospérité et bien-être », a-t-il souligné.

L’objection de la mission permanente de la nation centraméricaine à la proposition présentée par le Canada, la Colombie, le Costa Rica, les États-Unis et le Paraguay figure déjà au bas de l’ordre du jour au point 24, qui sera examiné lors de la séance d’aujourd’hui présidée par le Guatemala.

« Le Gouvernement de la République du Nicaragua dénonce et condamne cette pratique d’ingérence et exige le respect de son intégrité et de sa souveraineté nationale », lit-on dans le document.

peo/acl/mmc

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