Glasgow, Écosse, 12 novembre (Prensa Latina) Un nouveau projet de déclaration finale du sommet sur le climat (COP26) à s’achever aujourd’hui adoucit un précédent appel à mettre fin à l’utilisation du charbon et à éliminer les subventions aux combustibles fossiles.
Selon le texte publié vendredi, l’appel à accélérer le bannissement du charbon comme source d’énergie ne concernerait désormais que les centrales manquant de la technologie nécessaire pour capter et stocker leurs émissions de carbone.
Dans le cas des combustibles fossiles, la formulation a été modifiée dans le but de préciser que l’appel ne concernait que les subventions jugées « inefficaces ».
Selon des rapports non officiels, les principaux producteurs et exportateurs de charbon, de pétrole et de gaz, à savoir l’Arabie saoudite, la Russie et l’Inde, sont à l’origine des modifications apportées au projet final de déclaration qui devra être soumis à l’approbation des quelque 200 pays participant à la COP26.
Le reste du document provisoire susceptible de subir de nouvelles modifications au cours de la journée, laisse pourtant intouchable l’appel aux pays riches à multiplier leurs apports au fonds pour le climat, en accord avec l’engagement adopté en 2009 de verser 100 000 dollars par an pour venir en aide aux pays pauvres et vulnérables dans la lutte face aux effets du réchauffement climatique.
La COP26 convoque par ailleurs à réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des températures élevées et à mettre en œuvre des solutions et des approches durables qui protègent la nature et les écosystèmes.
Elle met l’accent sur l’objectif fixé à Paris en 2015 de maintenir les températures mondiales en dessous de 2 degrés Celsius, mais « reconnaît » que l’impact du changement climatique serait bien moindre s’il est maintenu à 1,5 degré Celsius.
La COP26 à Glasgow est considérée comme la dernière chance pour le monde de stopper le réchauffement de la planète, de réduire à zéro les émissions de carbone et de fournir des fonds pour aider les pays pauvres et vulnérables à faire face au changement climatique et à en atténuer les effets.
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