Paris, 14 novembre (Prensa Latina) La ministre vénézuélienne de la Science et de la Technologie, Gabriela Jiménez, a confirmé aujourd’hui en France la disponibilité au dialogue du gouvernement de son pays pour régler les différends internes, sans que ce processus soit empreint d’ingérence étrangère.
La Révolution bolivarienne a montré depuis deux décennies sa volonté de dialoguer avec l’opposition, mais elle n’accepte pas que l’agenda des discussions cherche à s’imposer depuis les États-Unis, un pays qui mène en outre une politique terroriste contre notre peuple par ses mesures coercitives unilatérales, a-t-elle déclaré à Prensa Latina.
Jiménez, qui a participé à la table de dialogue gouvernement-opposition au Mexique, a précisé que les sujets à discuter doivent être décidés par les Vénézuéliens, et non par Washington et ses représentants.
Notre volonté est de trouver un équilibre entre points communs et désaccords, ce qui a été démontré au Mexique, a déclaré la jeune scientifique à la tête de la délégation du pays sud-américain à la 41ème Conférence générale de l’Unesco, forum qui se réunit dans cette capitale du 9 au 24 novembre.
Pour la fonctionnaire, le plus important est que le dialogue progresse vers la recherche de la meilleure condition de bien-être possible pour les Vénézuéliens, malgré les divergences entre les parties.
Selon Jiménez, le gouvernement et l’opposition se réuniront à nouveau quand ils le décideront, dans un processus interrompu après l’enlèvement et l’extradition aux États-Unis du diplomate Alex Saab.
Quant à la nature des négociations menées, la ministre a estimé que l’atmosphère était cordiale et respectueuse.
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