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Les États-Unis en train d’augmenter leur agression contre le Nicaragua

Washington, 17 novembre (Prensa Latina) Le président nord-américain Joe Biden a intensifié son agression contre le Nicaragua en imposant de nouvelles sanctions à l’une des nations les plus pauvres du continent américain.

 

La Maison Blanche a appliqué des sanctions après que le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) a remporté les élections du 7 novembre qui ont octroyé un quatrième mandat au président constitutionnel Daniel Ortega.

 Une déclaration signée par Biden soutient que les actions d’Ortega et de la vice-présidente Rosario Murillo, ainsi que celles d’autres responsables nicaraguayens, auraient « sapé ou porté atteinte aux institutions démocratiques ou empêché le retour à la démocratie » dans ce pays d’Amérique centrale.

Ni Ortega ni son épouse – et vice-présidente – Murillo, autant que d’autres responsables nicaraguayens, ne seront autorisés à venir aux États-Unis, selon la proclamation de M. Biden.

La déclaration précise que tous les membres du gouvernement nicaraguayen, y compris les maires et adjoints élus et  les secrétaires politiques du FSLN ayant pris part à « de graves abus ou transgressions des droits de l’Homme » se verrons forcés à interdire de se rendre aux États-Unis en tant qu’émigrés ou non-émigrés.

L’interdiction implique des hauts fonctionnaires du pouvoir judiciaire, du ministère public et du ministère de l’intérieur, des membres des ministères, des agences de régulation et des entreprises paraétatiques.

Le sous-secrétaire d’État aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a déclaré hier soir au Congrès qu’il était nécessaire de retirer les financements étrangers au gouvernement de Managua dans le cadre du « Reborn Act » signé par M. Biden la semaine dernière.

La loi étasunienne est prête à  imposer plus facilement des sanctions au gouvernement d’Ortega pour restreindre les prêts bancaires, ce qui accroît le siège commercial et financier contre l’une des nations les plus pauvres de la région.

Selon les analystes, la réaction de la Maison Blanche met en évidence  l’intérêt des États-Unis à tenter d’orienter le cours des pays de la région. Celle-ci est considérée comme faisant partie de la « nouvelle » politique de M. Biden envers l’Amérique latine.

jcc/mgt/lb

 
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