La Havane, 19 novembre (Prensa Latina) Un nouveau décret-loi pour la protection des femmes enceintes et des mères cubaines qui travaillent donne accès à l’égalité des avantages aux femmes des secteurs étatique et non étatique, d’après une annonce des autorités cubaines.
Selon Yudelvis Alvarez, directeur juridique du ministère du travail et de la sécurité sociale (MTSS) une loi sur la maternité est en train de codifier et rassembler pour la première fois les droits des femmes indépendamment de leur lieu de travail.
Sous le nom de « décret-loi sur la maternité et les responsabilités familiales », la législation octroie des prestations par certificat médical en cas de maladie des mères ou de leurs enfants et l’extension du congé complémentaire.
Parmi les aspects soulignés du règlement précédent figurent ceux relatifs aux soins médicaux pendant la grossesse, au repos pré et postnatal, aux prestations pécuniaires, à la responsabilité des deux parents dans la prise en charge de leur enfant et à la possibilité d’une heure d’allaitement dans la journée de travail.
En plus, on y a rajouté du congé accompagné d’un revenu pour s’occuper d’enfants malades jusqu’à l’âge de 17 ans et de l’aide aux grands-parents chargés des mineurs dont la mère est encore étudiante afin de protéger ces étudiants, d’assurer la poursuite de leurs études et leur future insertion dans la vie professionnelle.
En outre, la loi a fixé un traitement différencié à l’égard de l’enfant qui demande une attention particulière, ce qui entraîne le paiement de 100 pour cent du salaire de la femme enceinte pendant le certificat médical.
Marlén García, directrice générale de l’Institut national de la sécurité sociale, a abordé d’autre part le bas nombre des naissances et du vieillissement accéléré de la population.
Elle a fait par ailleurs référence à un budget approuvé en 2021 de plus de 1 319 millions de pesos pour ces questions. A cela vient s’ajouter la loi de protection qui concerne 46 993 femmes.
« Malheureusement, seuls cinq hommes bénéficient actuellement d’un congé de paternité », a regretté la spécialiste.
« Ces questions recevront l’ influence du nouveau code de la famille lorsqu’il sera approuvé par référendum populaire, ce qui mettra à jour des normes déjà existantes », a-t-elle expliqué.
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