Mexique, 30 novembre (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a dénoncé aujourd’hui les projets de coup d’État de la droite dans son pays lors de son discours à la VIIe réunion du Groupe de Puebla qui se tient dans la capitale mexicaine.
M. Arce a insisté sur le fait que l’opposition, comprenant des groupes radicaux impliqués dans le coup d’État de 2019, cherche à rompre avec l’ordre constitutionnel et à prendre le pouvoir par la confrontation.
Il a souligné que ces groupes et comités civiques « tentent d’user l’administration au pouvoir et de créer les conditions justifiant un nouveau soulèvement ».
Le président a souligné que « ces forces cherchent à déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu en ignorant la volonté de la majorité des Boliviens et en remettant en cause la légitimité des élections d’octobre 2020 », où le Mouvement vers le socialisme (MAS) a gagné avec plus de 55 % des voix.
Il a rappelé que le processus électoral s’était déroulé selon les règles du gouvernement de facto étant chargé de nommer les autorités électorales et d’aspirer aux fonctions publiques lors des scrutins, mais que le vote populaire a favorisé le modèle de développement MAS.
En ce sens, il a indiqué les résultats positifs de ce modèle qui, pendant 13 années de l’administration de l’ancien président Evo Morales (2006-2019), a placé la Bolivie comme le pays ayant les meilleurs indicateurs de la région.
M. Arce a insisté sur le fait que, malgré les obstacles de l’opposition, la nation sud-américaine est en train de retrouver ses indices de développement d’avant le coup d’État.
« Heureusement pour les Boliviens, nous commençons à voir des résultats extrêmement encourageants. Après une croissance négative de moins 11 % l’année dernière, nous en sommes maintenant à un indicateur supérieur à 9 % », a-t-il déclaré.
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