Le Caire, 14 décembre (Prensa Latina) La Contrôleur général de Cuba, Gladys Bejerano, a souligné aujourd’hui l’engagement de son gouvernement dans la lutte contre la corruption avec la participation des citoyens, et ce malgré des difficultés aggravées par le blocus imposé par les États-Unis contre l’île.
L’évaluation nationale des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive sont des politiques adoptées dans le cadre de la prévention de ce fléau, a déclaré Bejerano lors d’une réunion internationale sur le thème qui se tient au sein de la station thermale égyptienne de Charm el-Cheikh.
La stratégie de l’État en matière de lutte contre la corruption garantit aux citoyens le droit et la protection afin d’adresser des plaintes et des pétitions aux organes de l’État et l’obligation de ceux-ci d’y répondre, a-t-elle souligné lors de la neuvième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption (Uncac).
Cuba vit dans des conditions difficiles, aggravées par le blocus criminel des États-Unis, mais elle ne renoncera jamais au respect de ses engagements internationaux, à son développement, ni à ses plans pour la paix, la justice et le bien-être de son peuple, a-t-elle déclaré.
Bejerano a souligné que son pays avait mené à bien les deux cycles d’examen de la mise en œuvre de la Convention, au cours desquels l’île avait apporté la preuve de son engagement dans la lutte contre ce fléau.
Nous réaffirmons notre soutien aux buts et objectifs de l’Uncac et à son mécanisme d’examen, en particulier son caractère intergouvernemental, non punitif, fondé sur la coopération et l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, a-t-elle affirmé.
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