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Plus de 100 membres du Congrès des États-Unis demandent à Biden des changements vis à vis de Cuba

Washington, 16 décembre (Prensa Latina) Un total de 114 membres du Congrès démocrate ont envoyé aujourd’hui une lettre au président nord-américain Joe Biden pour exiger une politique différente envers Cuba et qui donnerait la priorité au bien-être du peuple cubain. 

Dans cette lettre, appuyée par les chefs de 18 comités de la Chambre basse, ils demandent au mandataire de définir sa propre stratégie à l’égard de l’île et d’abandonner la ligne de l’ancien président Donald Trump (2017-2021), qui a renforcé le blocus avec 243 mesures supplémentaires toujours en vigueur à ce jour.

Les législateurs soulignent qu’un changement urgent est nécessaire en raison de la pénurie de denrées alimentaires, de fournitures médicales et de produits de première nécessité dans la nation antillaise au milieu de la pandémie de Covid-19.

Les législateurs demandent également à l’administration Biden de lever toutes les restrictions sur les transactions bancaires et financières, ainsi que sur les envois de fonds familiaux et autres, afin de contribuer à améliorer le niveau de vie des Cubains.

Bien que les règlements en vigueur permettent en principe l’acheminement d’aide humanitaire, dans la pratique, les conditions de licence, la vérification de l’utilisation finale, les restrictions au secteur bancaire et la crainte pour certains d’enfreindre à leur insu les lois nord-américaines compliquent sérieusement l’acheminement de l’aide vers l’île, affirme le texte.

Ils ont également évoqué les obstacles qui empêchaient les nord-américains de se rendre dans la nation antillaise, dont l’assouplissement augmenterait le flux de fournitures humanitaires et la distribution d’argent et de biens envoyés directement aux Cubains.

Les démocrates signataires ont rappelé que Cuba a été rayée de la liste des États parrainant le terrorisme en 2015, mais que l’administration Trump n’a cité aucun fait nouveau pour justifier sa décision d’y réintégrer l’île au cours des derniers jours de son mandat.

Ils ont donc recommandé au Département d’État de procéder à une nouvelle révision qui permettrait de sortir La Havane de cette liste unilatérale qui entrave tant les relations bilatérales que l’achat ou la réception de biens.

En outre, les membres du Congrès ont clairement indiqué qu’au-delà de l’élimination des sanctions, ils étaient favorables à un changement plus global en vue de la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba.

À cette fin, ils ont appelé Biden à permettre la dotation en personnel des ambassades respectives, qui « non seulement serait un geste de bonne foi », mais contribuerait à une migration sûre et ordonnée des Cubains intéressés, qui mettent actuellement leur vie en danger pour atteindre les États-Unis.

De même, ils ont appelé à la reprise de la coopération dans des domaines clefs d’intérêt mutuel, tels que les migrations, l’intervention en cas de catastrophe, l’environnement, la lutte contre le trafic de drogues et le blanchiment d’argent, ainsi qu’à l’ouverture de dialogues pour faire face à la Covid-19 et de futures pandémies.

Enfin, les signataires soulignent que la protection des droits de l’Homme à Cuba et les intérêts nord-américains bénéficieraient de meilleures relations plutôt que d’un isolement unilatéral, qui s’est avéré être une « politique d’échec ».

peo/msm/avr

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