Téhéran, 20 décembre (Prensa Latina) L’Iran a accepté sous certaines conditions l’installation sur ses sites nucléaires de caméras de surveillance appartenant à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a rapporté aujourd’hui un porte-parole officiel.
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behruz Kamalvandi, a expliqué qu’ils soumettraient ces équipements à un examen technique car ils soupçonnent qu’ils ont contribué d’une manière ou d’une autre à un sabotage sur le site de Karay.
Dans des déclarations à l’agence de presse Fars, Kamalvandi a déclaré que Téhéran avait exigé une déclaration de l’AIEA condamnant les actes terroristes commis contre des installations nucléaires iraniennes.
« L’action volontaire de l’Iran pour délivrer une autorisation de remplacement de ces caméras n’est prévue par aucun accord, mais après le respect de conditions préalables », a précisé le porte-parole.
Kamalvandi a expliqué que les experts locaux sont préoccupés par le fait que les saboteurs ont utilisé les enregistrements pour réaliser leur action criminelle en juin dernier.
À cette occasion, la direction de l’AIEA a accepté de fournir une caméra témoin aux spécialistes iraniens pour une analyse approfondie.
Comme l’agence des Nations Unies a commencé à respecter les exigences de l’Iran, a souligné le porte-parole, ces moyens de surveillance seront opérationnels dans quelques jours, bien que les enregistrements ne seront pas remis tant que les mesures coercitives anti-iraniennes ne seront pas abolies.
Depuis fin février dernier, les autorités de la République islamique d’Iran ont restreint l’accès des inspecteurs de l’AIEA aux images de leurs installations nucléaires.
Les installations nucléaires iraniennes et leurs spécialistes sont la cible d’actes criminels et un exemple récent est l’assassinat en novembre 2020 du scientifique Mohsen Fakhrizadeh, dont se vantait le Premier ministre israélien de l’époque, Benjamin Netanyahou.
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