Nations Unies, 20 décembre (Prensa Latina) L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré aujourd’hui être disposé à convoquer à Genève une septième session du Comité constitutionnel dès que des accords seront établis.
Dans son rapport au Conseil de Sécurité, le haut fonctionnaire a noté que toutes les parties au conflit se sont trouvées dans une impasse stratégique sur le terrain au cours des 21 derniers mois.
À son avis, cela montre clairement qu’aucun acteur ou groupe d’acteurs existant ne peut déterminer l’issue du conflit et qu’une solution militaire n’est pas une option.
Pour sa part, le coordinateur de l’aide d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a informé le Conseil de Sécurité que dans le nord-ouest de la Syrie, le système humanitaire de l’organisme multilatéral encourage les efforts pour fournir de l’aide entre les lignes de front.
Mais il a ajouté qu’à ce stade, les livraisons d’aide interlignes ne peuvent pas remplacer l’opération humanitaire transfrontalière.
Griffiths a également évoqué les besoins humanitaires considérables de la nation arabe et la réduction du financement de l’aide.
Le Comité constitutionnel qui se réunit à Genève est chargé de rédiger la nouvelle constitution de la Syrie et est considéré par l’ONU comme le premier pas politique vers la solution du conflit dans la nation levantine.
L’Iran, la Russie et la Turquie sont les garants de ce processus de négociations entre le gouvernement syrien et l’opposition armée, tandis que des représentants de l’ONU, de la Jordanie, du Liban et de l’Irak assistent en tant qu’observateurs.
Les questions relatives aux mesures de confiance, notamment l’échange de prisonniers, la libération d’otages et la recherche de personnes disparues, ainsi que l’aide humanitaire sont souvent inscrites à l’ordre du jour de ces réunions.
Il y a une dizaine d’années, le conflit a éclaté en Syrie, en grande partie parce que l’Occident et ses alliés régionaux souhaitaient imposer un changement de régime et renverser le président Bachar el-Assad.
À la demande de Damas, les forces militaires russes soutiennent la lutte contre le terrorisme son territoire, mais la Syrie est également confrontée à l’occupation illégale des États-Unis et de la Turquie.
La résolution 2254, adoptée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, souligne la nécessité d’une solution politique négociée.
Elle note également que l’intégrité territoriale et la souveraineté de la nation levantine doivent être respectées.
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