Barcelone, Espagne, 21 décembre (Prensa Latina) Le harcèlement persistant avec agressions verbales dont est victime le Consulat de Cuba à Barcelone est de nouveau aujourd’hui au centre de la dénonciation de la cinéaste espagnole Ana Hurtado.
Depuis la dernière fois, le 3 novembre, où elle a fait parvenir une lettre au conseiller de l’Intérieur de la Generalitat (Gouvernement autonome de Catalogne), Joan Ignasi Elena, la journaliste n’a cessé de dévoiler ces faits à travers différentes plateformes depuis près de neuf mois.
Hurtado a souligné que le harcèlement à l’encontre du personnel et des fonctionnaires consulaires cubains démontre le non-respect par les autorités de la Convention de Vienne et des accords internationaux, et que malgré les efforts pour mettre en lumière cette terrible situation, aucune réponse officielle n’a été reçue.
« J’ai apporté des preuves à la Generalitat où l’on voit les menaces, le harcèlement verbal, le harcèlement physique, la persécution à la sortie du travail, et toutes sortes d’incitations à la haine par les personnes qui s’y rassemblent (devant le Consulat cubain), et que des enregistrements sont mis en ligne sans aucune pudeur », a-t-elle déclaré dans un communiqué envoyé à Prensa Latina.
« Selon les accords internationaux de la Convention de Vienne de 1963 (…), l’État d’accueil doit accorder une protection totale au siège consulaire. Et non seulement il n’est pas offert, mais il y a une totale permissivité et blanchiment des actes criminels qui violent les lois internationales », a-t-elle précisé.
La réalisatrice du documentaire « Herencia », sur les racines et le patrimoine culturel de Cuba, a également indiqué qu’elle a été victime de toutes sortes d’insultes, injures, diffamations et humiliations de la part des mêmes personnes qui assaillent le consulat général de Cuba à Barcelone.
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