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Un Palestinien prisonnier en Israël triomphant après 141 jours de grève

Ramallah, 4 janvier (Prensa Latina) Suite à une vague de critiques internationales et de protestations dans les territoires palestiniens, Israël a décidé de libérer le prisonnier Hisham Abu Hawash, qui a fait 141 jours de grève de la faim pour réclamer sa libération, a annoncé aujourd’hui une source officielle.

Les Autorités palestiniennes pour les affaires des prisonniers et anciens prisonniers ont déclaré dans un communiqué qu’Abu Hawash, 40 ans, quitterait la prison le 26 février.

Il s’agit d’une nouvelle victoire pour nos détenus », indique le communiqué en allusion  à des manifestations similaires contraignant Tel Aviv à prendre la même décision.

Quelques heures plus tôt, le porte-parole de l’institution, Hassan Abd Rabbo, avait révélé que l’état de santé d’Abu Hawash était critique.

« Il est dans un coma intermittent, souffre d’une vision faible et d’une incapacité à parler, autant que de problèmes cardiaques et d’atrophie musculaire », a-t-il dit à l’agence de presse officielle Wafa.

Ces derniers jours, les protestations et les marches se sont intensifiées dans diverses parties de la bande de Gaza et de la Cisjordanie en solidarité avec le détenu.

L’Union européenne, le Comité international de la Croix-Rouge et d’autres organismes mondiaux ont également exprimé leur inquiétude quant à la santé du prisonnier.

Peu avant l’annonce de sa libération, une cinquantaine de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ont entamé mardi une grève de la faim en solidarité avec leur compatriote.

Les milices palestiniennes ont également multiplié les contacts pour répondre à Israël.

À cet égard, de hauts représentants du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et du Jihad islamique se sont réunis hier soir à Gaza pour évaluer la situation.

Ces derniers jours, les deux groupes ont accusé le pays voisin d’être responsable de la mort éventuelle d’Abu Hawash et ont menacé de riposter.

Ce dernier se trouve derrière les barreaux en vertu de la politique de détention administrative répudiée  par les Nations unies et les groupes de défense des droits de l’Homme car donnant le feu vert à Israël  pour arrêter des Palestiniens dans  des périodes renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l’avocat du défendeur n’est pas autorisé à voir.

On estime que 500 Palestiniens sur les plus de 4 000 détenus dans les prisons israéliennes le sont en vertu de ces règlements controversés. 

jcc/acl/rob

 
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