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Le rôle de la Celac comme espace fédérateur

Buenos Aires, 6 janvier (Prensa Latina) Le chef de la diplomatie  Santiago Cafiero a qualifié d’honneur pour l’Argentine de présider le sommet des ministres des Affaires étrangères de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).

Dans un article mis en lumière par l’agence de presse Télam, le haut fonctionnaire  du pays latino-américain a souligné que la Celac, composée de 32 pays membres, « est née du cœur même des peuples d’Amérique latine et des Caraïbes comme réponse à la nécessité de s’unir sans exclusions ».

La grande vertu de la Celac : « le fait que nous avions mis de côté les clichés. Que ce soit bien compris : elle n’est pas né pour rivaliser avec quoi que ce soit ou qui que ce soit ».

Cafiero a souligné dans sa missive que, lorsque les présidents  de la région se sont réunis à Santiago du Chili en 2013 pour le premier sommet tenu au plus haut niveau, ils avaient en fait accompli un événement sans précédent : c’était la première fois à avoir tenue une rencontre pareille. 

Il y a eu une Celac parce qu’auparavant, dans les démocraties naissantes des années 1980, huit pays latino-américains se sont engagés de manière proactive en faveur de la paix lorsqu’elles ont formé le Groupe de Contadora (composé du Mexique, du Venezuela, de la Colombie et du Panama) et le Groupe de soutien de Contadora (avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay).

Le ministre a noté que l’existence de la Celac était due au fait qu’avant cette dernière des organismes d’intégration aussi divers que le Pacte andin, le Mercosur, la Communauté des Caraïbes et l’Association latino-américaine d’intégration avaient été créés. 

De même, le ministre des affaires étrangères du pays méridional a déclaré que des concepts fondés sur le dialogue ou la coopération ne font pas simplement allusion à la nature de ce mécanisme régional, en qualité de forum et non d’un bloc ou un marché commun, et « c’est pourquoi il marche par consensus ». 

Dans son article, M. Cafiero a dit que « seuls, nous ne pouvons pas trouver de solutions liées à la relance économique, à la stratégie en matière de santé, à la coopération spatiale, à la science et à la technologie pour l’innovation sociale, à la gestion intégrée des risques en cas de catastrophe et aux infrastructures ». 

Il a par ailleurs exprimé sa gratitude pour que quatre décennies après le conflit aux Malouines, territoire usurpé à ce pays par le Royaume-Uni, la CELAC soit l’un des appuis permanents de pourparlers en faveur de la paix et l’exercice effectif de la souveraineté régionale.

« Dans son encyclique Fratelli Tutti, le pape François a appelé le monde à suivre une éthique des relations internationales. La Celac représente ainsi le témoignage que cet objectif n’est en rien une utopie », a conclu le ministre.

jcc/mem/mai

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