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Le président de Cuba dénonce les violations des droits de l’Homme à Guantanamo

La Havane, 11 janvier (Prensa Latina) Le président Miguel Diaz-Canel a dénoncé aujourd’hui les actes arbitraires et les abus incessants commis au sein de la base navale nord-américaine de Guantanamo, dans l’est de Cuba, qui ont été condamnés par la communauté internationale.

Sur son compte Twitter, le président a rappelé que « 20 ans se sont écoulés depuis que les violations des droits de l’Homme commises par les plus grands violateurs du monde sur le territoire cubain illégalement occupé de Guantanamo Bay ont été commises ».

Ce mardi marque le vingtième « anniversaire » de l’arrivée des premiers prisonniers dans la prison établie par le gouvernement des États-Unis sur cette base militaire, que Washington maintient à l’extrémité orientale de Cuba malgré les demandes constantes des autorités de l’île pour sa restitution.

C’est précisément la veille que les experts des droits de l’Homme de l’ONU ont condamné les abus commis dans cette prison.

Dans un communiqué, le groupe des rapporteurs indépendants de l’organisme multilatéral a noté que des violations implacables et continues des garanties fondamentales des détenus étaient commises dans cette enceinte, ce qui constitue une tache pour le gouvernement de Washington sur des sujets comme l’état de droit.

Les rapporteurs ont rejeté les détentions arbitraires sans jugement et les actes de torture ou les mauvais traitements perpétrés dans ce centre.

Ce sont des pratiques « inacceptables » pour n’importe quel gouvernement, mais en particulier pour celui des États-Unis qui se dit protecteur des droits de l’Homme, ont-ils souligné. Ils ont également répudié l’impunité dont jouissent les responsables de ces abus.

Une fois de plus, les experts de l’ONU ont demandé à Washington de fermer ce centre pénitentiaire, de renvoyer les détenus chez eux ou dans des pays tiers sûrs.

Ils ont rappelé qu’en 2003 la prison abritait 700 détenus et que deux décennies plus tard il y reste encore 39 détenus dont seulement neuf ont été inculpés ou condamnés pour une infraction.

De 2002 à 2021, neuf détenus y sont morts en détention, deux d’origine naturelle et sept d’entre eux se seraient suicidés, selon les rapports officiels nord-américains. Aucun d’entre eux n’avait été inculpé ou condamné.

peo/mem/rc

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