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Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem dénonce les attaques de colons israéliens

Ramallah, 17 janvier (Prensa Latina) Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Theophilos III, a dénoncé aujourd’hui les attaques des colons israéliens contre les sanctuaires, les religieux et les chrétiens dans cette ville et en Terre dite sainte dans le but de les expulser de la région. 

Lors d’une rencontre avec le président de l’Autorité nationale palestinienne (ANP), Mahmoud Abbas, le chef religieux a dit que ces actions visaient à intimider les fidèles, selon l’agence de presse officielle Wafa.

Il a expliqué que les chefs des différentes églises chrétiennes avaient lancé une campagne internationale pour dénoncer cette situation au monde entier.

Il a notamment fait référence aux tentatives de groupes sionistes de confisquer plusieurs propriétés chrétiennes près de la porte de Jaffa, une zone utilisée par les pèlerins qui se rendent à l’église du Saint-Sépulcre dans la vieille ville.

Pour sa part, le chef de l’ANP a rappelé le soutien de son gouvernement aux habitants de Jérusalem-Est occupée et s’est engagé à défendre les lieux saints islamiques et chrétiens contre les colons.

Il y a une semaine, Theophilos III a répété les mêmes accusations dans une chronique parue dans un journal britannique. 

« Les églises sont menacées par des groupes israéliens radicaux… à cause de ces extrémistes sionistes, la communauté chrétienne de Jérusalem souffre énormément », a-t-il écrit.

« Nos frères et sœurs sont victimes de crimes haineux car les églises sont régulièrement profanées et vandalisées et le clergé fait l’objet de fréquentes intimidations », a-t-il dénoncé.

L’ecclésiastique orthodoxe a déclaré que ces groupes extrémistes ne représentaient pas le peuple juif. 

Les troupes israéliennes ont occupé Jérusalem-Est lors de la guerre de 1967 et ont depuis refusé de s’en retirer malgré les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

En effet, en 1980 les autorités israéliennes ont déclaré que la ville entière était la capitale éternelle et indivisible du pays, une position rejetée par la communauté internationale qui considère que l’Est fait partie du futur État palestinien.

jcc/rgh/rob

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