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Un nouveau scandale secoue la direction de l’extrême droite vénézuélienne

Caracas, 20 janvier (Prensa Latina) Un nouveau scandale secoue aujourd’hui le sommet de l’extrême droite vénézuélienne, après que les soi-disant magistrats de la Cour Suprême de Justice (TSJ) en exil ont menacé de poursuivre le président autoproclamé Juan Guaidó.

Selon un rapport du site web du quotidien Últimas Noticias, l’un des prétendus juges, Luis Ramos, a déclaré à une journaliste de l’opposition que la plainte serait pour non-paiement à ceux qui exercent ces fonctions dans l’intérim dirigé par l’ancien député  et président de l’Assemblée Nationale Juan Guaido.

« Ce qui est dit sur les réseaux au sujet de la demande de ce tribunal est absolument vrai. Les magistrats nommés par l’Assemblée Nationale en 2017 (aujourd’hui remplacée), nous n’avons jamais perçu un centime », a précisé Ramos à la presse.

Selon le rapport, le prétendu fonctionnaire du gouvernement virtuel de Guaidó a assuré que la plainte concernera non seulement contre Guaido mais aussi contre l’Office de Contrôle des Biens Etrangers (OFAC) nord-américain.

Des chiffres officiels montrent que les soi-disant fonctionnaires du gouvernement virtuel oscillent entre 1 600 et 2 000 personnes, qui perçoivent un salaire annuel moyen de 100 000 dollars, le tout pillé des avoirs et des comptes du pays sud-américain à l’étranger.

Pour sa part, le politologue d’opposition Ricardo Sucre, a expliqué que de ces ressources vivent aussi des portails web, des journalistes, des analystes, des influenceurs, des célébrités, des universitaires, le tout dans un écosystème qui se nourrit de 153 millions de dollars.

Tous ces financements et actions comptent sur la bienveillance et l’aval de la Maison Blanche, qui apporte également de l’argent volé au Venezuela pour financer l’opposition dans son désir de renverser le président constitutionnel Nicolas Maduro.

La veille, l’ancien président colombien Juan Manuel Santos, qui était l’un des plus fervents défenseurs du président autoproclamé Guaido, a reconnu comme une grave erreur son soutien à l’ancien député.

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