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Nouvelles preuves d’espionnage illégal de la police israélienne

Tel-Aviv, 23 janvier (Prensa Latina) Au moins trois maires israéliens et des membres de leur famille ont été espionnés illégalement par la police via le logiciel Pegasus, a divulgué aujourd’hui le portail d’information Calcalist, lequel a révélé il y a cinq jours le scandale des écoutes illégales dans ce pays.

Selon le média, l’objectif était de recueillir des informations sur des activités criminelles présumées, ce qui a par ailleurs été un échec puisqu’aucun élément n’a été obtenu.

Dans un des cas, les agents de la force publique ont piraté le téléphone d’un maire, mais n’ayant rien découvert d’incriminant, ils ont décidé de faire de même avec sa femme, à qui aucun crime n’a depuis été reproché, a souligné le portail d’information.

Face à la vague de critiques reçues, les plus hautes autorités policières ont défendu ces derniers jours l’action de ce corps et ont nié les accusations.

Le ministre de la Sécurité Publique, Omer Barlev, a également rejeté les allégations, tout en admettant que « quelques incidents individuels » du mauvais usage de Pegasus ont pu se produire.

Calcalist a révélé mardi dernier qu’une section des forces de sécurité a espionné sans mandat les conversations téléphoniques d’opposants, de manifestants, de politiciens et de fonctionnaires.

L’ordre d’utiliser le programme, créé par la société NSO Group, pour surveiller des citoyens sans la supervision d’un juge a été donné par des officiers de police de haut rang et a été exécuté par l’Équipe des Opérations Spéciales de la division cybernétique de ce corps, a précisé le média.

Ces révélations explosives ont suscité la protestation de nombreux législateurs, militants, experts et d’une grande partie de la population.

Face au scandale, le procureur général Avichai Mandelblit a réclamé à la police les ordres d’écoutes téléphoniques émis au cours des deux dernières années dans le cadre d’une enquête.

Un groupe de journalistes de 17 organes de presse internationaux, dont Haaretz, Die Zeit, The Guardian, The Washington Post, a révélé le 18 juillet 2021 qu’environ 50 000 numéros de téléphone dans le monde ont été la cible d’espionnage via ce logiciel.

peo/mem/rob

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