Damas, 25 janvier (Prensa Latina) Le gouvernement syrien a demandé aujourd’hui aux organisations des Nations Unies et aux autres agences humanitaires internationales et nationales d’accroître l’aide aux milliers de familles récemment déplacées dans la ville de Hasakeh au nord-est du pays.
Cet appel a été lancé lors d’une réunion d’urgence au siège du ministère des affaires étrangères où les représentants de toutes les organisations opérant en Syrie ont été convoqués pour les informer de la situation humanitaire critique à Hasakeh.
Dans un communiqué de presse, le ministère a attribué la situation émergente aux actions du groupe terroriste Daesh et aux bombardements des forces nord-américaines et de sa milice, les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui ont laissé une énorme dévastation des maisons, des infrastructures et le déplacement de milliers de familles vers les zones sous contrôle gouvernemental.
À cet égard, le département des affaires sociales de la province de Hasakeh a annoncé que 3 500 familles ont quitté leurs maisons et se sont rendues dans les six centres d’hébergement mis en place par le gouvernement à travers les couloirs établis par l’armée syrienne.
Plus tôt dans la journée, les bombardements ont détruit plusieurs maisons, un centre universitaire et une partie des installations de la société céréalière.
Daesh a attaqué les entrées de la prison d’Al-Sinaa jeudi dernier avec deux camions piégés, puis des dizaines d’extrémistes ont pris d’assaut l’établissement, créant le chaos.
Le gouverneur de Hasakeh, la province où se sont déroulés ces événements, a affirmé que l’attaque de Daesh est orchestrée par les États-Unis dans le but de recycler cette entité terroriste sous prétexte du maintien de la présence illégale de leurs forces.
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